mardi 24 juillet 2007

J'ai un problème

Comme chantait Sylvie Vartan avec son mari de l’époque Johnny Halliday. Sylvie Vartan née en Bulgarie. Johnny Halliday le grand copain fiscal de Sarkozy. Ça y est vous commencez à faire vous-même les connexions. L’affaire des infirmières bulgares et du médecin palestinien enfermé dans les prisons de Khadafi depuis huit ans.
J’ai un problème.
Avec l’attitude du couple Sarkozy qui mêle politique, communication et petit boulot.
J’ai un problème.
Avec le peu de recul des media qui ont tous ouverts leurs journaux d’infos en vantant la participation de Madame Cécilia à la libération finale de ces infirmières injustement condamnées à mort par la justice libyenne pour avoir soi-disant inoculé le virus du Sida à des enfants.
J’ai un problème.
Avec l’arrogance de « l’entrepreneur » Sarkozy qui arrive en fin de chantier et tente grossièrement de récupérer les lauriers de cette libération alors que l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie et la communauté européenne dans son ensemble ont œuvré depuis des années pour obtenir gain de cause auprès du dictateur nord-africain.
J’ai un problème.
Avec ce cocorico de dernière minute qui prend la forme d’un avion d’Air France ayant servi à transporter les ex-prisonniers.
J’ai un problème.
Avec ces négociations qui ont mis trop de temps et qui cache des tonnes de compromissions. On voudra nous faire croire qu’il n’y a pas eu de rançon versée. Mais celle-ci est déguisée sous la forme d’aide "à l'amélioration des infrastructures sanitaires".
J’ai un problème.
Avec le mercantilisme rampant que cache cette négociation. Il faut vite profiter du dynamisme économique de ce pays et Nicolas le VRP ne va pas tarder à faire une petite visite commerciale à Tripoli.
J’ai un problème.
Avec le fait que ces négociations financières et les flux qui vont avec passent par un des fils de Khadafi.
J’ai un problème.
Avec ce coucou de Sarko qui pond ses œufs dans le nid des autres.
Mais je n’ai pas de problème avec la libération des innocents et surtout pas de problème avec ceux qui ont réellement travaillé dans l’ombre pour obtenir cet épilogue heureux mais vraiment tardif, et qui doivent se sentir déposséder des lauriers par un petit joggeur hyperactif sorti des urnes françaises un dimanche 6 mai 2007.



Il y a 10 ans
Jeudi, 24 juillet 1997.
Mémoire en pelote.

Assister à une partie de Grand Chistera sur le bord du fronton procure un immense plaisir mais comporte un danger. Celui de recevoir la pelote en pleine tête. A pleine vitesse dans l’occiput ce petit boulet a de quoi vous faire même oublier que vous avez une mémoire. De quoi aussi vous faire oublier ce que même les vacances n’arrivent pas à vous sortir de la tête.
- Les grincheux de droite qui ont perdu, qui sont perdus et qui disent des bêtises. Comme ce Chamoniard d’opérette de Balladur qui prône une baisse des impôts alors qu’il les a lui-même augmentés pendant son passage à Matignon.
- Les grincheux de gauche qui n’ont pas eu de maroquins.
- Les 3% de Maastricht qui nous emmerdent plutôt qu’autre chose.
- Cet imbécile de Netanyahou qui va bien finir par tout faire péter.
- Ces yankees qui, contrairement à ce qu’ils disent, viennent de nous enfler dans les grandes largeurs dans le conflit qui oppose Boeing-Mc Donnel Douglas à Airbus.
- L’Europe qui, par voie de conséquence, prouve malheureusement et une fois encore, sa triste incompétence.
- Les réfugiés rwandais de l’ex-Zaïre dont tout le monde se fiche à l’heure de l’apéro.
- Cet allemand sacrement solide qui prive notre Virenque national d’une victoire dans le Tour de France.
- Ce soleil qui s’est barré en vacances on ne sait où.
- Sans oublier ces racistes, révisionnistes, démagogues et menteurs qui mériteraient bien de prendre cette pelote qui vole dans la nuit ... en plein Front.

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