Sarko, trop vite, trop haut, trop fort ... trop beau.
Nous sommes gouverné par un hyperactif, il faut s’y faire. Tout doit se régler dans l’heure au risque de faire grincer des dents et parfois prendre des risques avec la vie des gens (voir sa façon de prendre en main le dossier Betancourt).
Et quand ça ne va pas assez vite on prend les raccourcis. On coupe le fromage comme on disait dans la cour de récré.
D’où l’idée du traité « simplifié » européen dont l’objectif est de remettre l’Europe en marche depuis son arrêt en gare du « Non au référendum » le 29 mai 2005. Sur l’horloge de la station, un méchant 54.67%.
Avec son raccourci Sarko espère relancer la locomotive.
Pour se faire va-t-il faire voter « son » parlement au lieu de soumettre la question au « bon » peuple, pour aller encore plus vite ?
Il y a 10 ans
Mercredi, 25 juin 1997
Y’a tromperie sur la marchandise.
Alain Madelin vient d’être élu à la tête de feu le parti républicain, nouvellement baptisé par ses soins « Démocratie Libérale ».
Ou ce monsieur connaît mal la valeur des mots, ou il est (ce qui doit être le cas), un piètre Houdini de la politique; Son escamotage vite fait bien fait du parti républicain sent les grosses ficelles et les tours de magie de fin de banquet. Il se trompe sur deux choses qui risquent de lui revenir en pleine poire façon boomerang. Alors gare à ton joli nez, Alain. Démocratie est un mot à utiliser avec circonspection. Quand les militants de base ne sont pas autorisés à participer au vote de façon démocratique, ça s’appelle une oligarchie et à terme une dictature. Ca doit lui rappeler sa jeunesse de militant d’extrême droite.
Libéral, comme se plaisent à le traduire certains membres du RPR, veut dire liberté. Je n’en suis pas convaincue. Alors s’il y a une part de vrai dans cette interprétation, elle ne me semble pas partagée par cet hussard sûr de soi. Madelin, en bon égocentrique, n’a pas permis à Mr de Robien de disposer du temps nécessaire pour mener à bien une campagne dite contradictoire. Ces manières peu recommandables que l’on fustige à juste titre quand il s’agit du FN, semblent tout à coup dénuées de gravité quand elles vous permettent de mettre la main sur un parti laissé en jachère par son président déserteur. J’ai nommé François Léotard dont on cherche encore, dans une carrière politique déjà trop longue, le fait d’armes étincelant.
NB: un petit message à l’attention de Denis Tillinac, président d’honneur de l’association des amis de Chirac: insistez pour qu’au RPR, la démocratie soit réellement en état de marche à tous les étages. C’est sans doute la première marche à suivre pour une reconquête honorable du coeur des français.
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