Aujourd’hui, petit passage à la FNAC avec les kids. Temps de flâner, de laisser son regard s’égarer sur les pochettes de CD, d’écouter sans stress des artistes inconnus.
Et deux instants de magie.
Daphné une compositrice interprète, à la voix oscillant entre Barbara et Kate Bush. C’est dire le trip. Des mélodies proches des anges. Des arrangements sublimes où les cordes ne sont pas seulement vocales.
Son album s’intitule « Carmin » comme un petit morceau de cœur arraché par une ensorceleuse.
Miro, petit énergumène, nous emmène dans son monde d’aventuriers et de rêveries.
Une voix pas banale et des mots pas ordinaires. Il y aurait du Louis Chedid énervé en lui, un Bénabar chantant du Capdevielle électrisé sur les rives de la Tamise du temps d’Elvis Costello. Miro vous emmène dans une caravane moins banale que celle de Raphael.
Et pour moins de 15€, vous emportez l’album « Le vainqueur jaloux » avec en bonus gratos à télécharger sur internet onze titres supplémentaires.
En voilà un qui a compris que pour résoudre la crise du disque il fallait être inventif.
Il y a 10 ans
Lundi, 2 juin 1997
Et qu’ça change!
Que les communistes mettent enfin les mains dans le cambouis.
Qu’à droite comme à gauche on se mette dès aujourd’hui d’accord sur la façon de compter les chômeurs, ça évitera bien des discussions dans le vide.
Que la justice aille plus vite et plus justement même si ça fait un peu tautologie.
Que l’Education Nationale nous fabrique des esprits critiques.
Que l’art et le sport aient le même coefficient que les maths.
Que disparaissent les vieux dinosaures de la politique et du monde des affaires.
Que les femmes politiques arrêtent de parler des femmes.
Que l’Assemblée redevienne une fierté nationale, avec des bancs garnis et travailleurs.
Que les écuries d’Augias qui sentent les dessous de table, les enrichissements personnels et les contrats de complaisance soient très vite nettoyées à la Javel d’une justice déconnectée de l’Etat.
Que les journalistes à la télé aient des couilles.
Que les stages de six mois dans des associations de quartier en banlieue soient obligatoires à l’ENA, à Polytechnique et aux Mines.
Que la Cours des Comptes ait un vrai pouvoir de sanction et qu’elle ne serve pas seulement à compter les pages de ses volumineux rapports dont tous les fautifs gaspilleurs se moquent.
Que la loi sur la défense des exclus de la société, améliorée et bonifiée, soit la première loi votée par le nouveau Parlement (cf. la suspension du vote pour cause de dissolution le 21 avril). Comme le symbole d’un nouveau départ qui bannit, des têtes et des textes, le mépris de l’homme.
Qu’à droite comme à gauche on sache reconnaître les qualités de ses adversaires.
Que Michel Debré n’ait plus une loi qui porte son nom. C’est trop d’honneur.
Que la grosseur des pommes, la couleur des fleurs et le goût du fromage ne soient pas décidés à Bruxelles.
Et enfin, qu’après avoir balayé devant notre porte, la France avec tous ses partenaires européens bâtisse une politique étrangère commune qui se détermine vigoureusement et sans délai sur des problèmes gravissimes qui rongent certains pays de notre planète. A commencer par l’Algérie (qui va voter après demain dans un climat d’insécurité total), puis le nouveau Congo du nouveau dictateur Kabila qui oublie les milliers de réfugiés mourants, le Pakistan et ses fous d’Allah, sans oublier les quelques pays « amis » producteurs de drogue, la Russie et sa mafia et, pour ne pas finir, la Chine où les dollars ne font pas de prison ...
samedi 2 juin 2007
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