vendredi 29 juin 2007

Devedjian est un con.

Au fait, ai-je le droit de traiter ce « môssieur » de somptueux abruti ?
Faut-il s’abaisser à prononcer la même insulte que celle qu’il à proférer à l’encontre d’Anne-Marie Comparini. Cette dame, proche de Bayrou, s’est fait traiter de salope par le député des Hauts de Seine.
Donc, Devedjian est un con.
Allez, ça fait du bien de se lâcher. Ce n’est pas très glorieux comme attitude mais bon... Un bref instant je me serais cru à un carrefour où des automobilistes carapatés dans leurs carapaces de métal se conspuent copieusement. La recette est toujours la même : une grosse pincée de « Bouge-toi connasse ». Un retour de service façon « Il est où le gros con ? » et les « grosses putes », « connard », « salopes » et « mal baisé » fusent au ras du bitume. Le tout accompagné par un chœur de klaxon aussi harmonieux qu’une pièce de musique contemporaine de Pierre Boulez.
Hier donc, Patrick Devedjian dont les initiales sont loin de celles du Parti Démocrate, s’est « exprimé » devant une caméra de TLM (Télé locale lyonnaise). Une insulte proférée sans qu’il puisse ignorer la caméra à moins d’un mètre de lui (voir le lien sur Daylimotion).
A-t-il insulté la femme ou la femme politique ?
A-t-il exprimé sa frustration de se voir pour l’instant privé de ministère, lui qui briguait le poste de Garde des Sceaux ... obtenu par ... une femme, Rachida Dati.
Pourra-t-il en continuant ainsi gagner la direction e l’UMP ? En attendant c’est Raffarin qui se frotte les mains.
Cet « incident sémantique » sans suite selon les uns, ce franchissement indécent de ligne jaune selon les autres, va-t-il mettre un terme à ce machisme politique ancestral ? Et si Sarkozy a fait l’effort de la parité, ce n’est pas demain la veille que l’Assemblée Nationale pourra se nommer « Palais Bourbonne ». Nous nous situons autour de la 60ème place mondiale dans le classement du pourcentage de femme élues députées.
De quoi pousser un bon vieux gros « Putain de merde ».
Excusez-moi pour cet écart je devais rêvasser dans ma voiture.
Tiens, je crois qu’un gros c... me klaxonne pour que je décolle.
Si la situation s’envenime, j’ai le plein de munitions.


http://www.dailymotion.com/video/x2ehe1_comparini




Il y a 10 ans
Dimanche, 29 juin 1997
Cannibale de match.

Le plat du jour le plus cher de la restauration pugilistique rapide a été servi cette nuit à Las Vegas. A table, sur un ring de boxe, deux morphales dont l’appétit était sensé se limiter à la conquête d’une ceinture de champion du monde des poids lourds. L’arbitre avait à peine annoncé le menu que deux minutes après le début des hostilités, l’un des deux affamés se jeta sur son adversaire. Il le fit avec une voracité que l’on prête plutôt à ces nouveaux pittbulls clonés doberman qui nous viennent d’Afrique du Sud. Est-ce parce qu’il avait jugé le service un peu lent? Est-ce parce que les amuse-bouche offerts par la maison avaient un goût incompatible avec celui de son protège-dents? Toujours est-il que l’insatisfait, à l’estomac dans les talons et à la cervelle aux objets perdus, mangea par deux fois un bout d’oreille de son adversaire. On connaissait les pieds paquets, la joue de boeuf et la queue de cheval, mais pas encore l’oreille de brute. A Las Vegas la bêtise humaine a une nouvelle fois repoussé ses frontières. L’honneur du sport et les conquêtes gastronomiques en sont pour leurs comptes. Je vous rappelle que ce « repas » devait rapporter à ce gladiateur anthropophage la somme de cent soixante dix millions de francs. Cet énergumène bon maintenant pour la foire du trône s’appelle Mike Tyson.
A lui de payer l’addition.
La boxe ne serait-elle pas en train de devenir un ignoble art?

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