samedi 23 juin 2007

Fumée rose.

Pas de pape ni de papesse à l’horizon. La petite cheminée au dessus du l’hôtel où s’est réuni le conseil national du Parti Socialiste, n’a pas laissé passer la fumée rose du conclave.
Il n’était pas question de désigner le futur candidat du parti pour la prochaine élection présidentielle. D’accord, si ce choix peut attendre … un peu mais pas trop, les questions demeurent nombreuses. Quel programme, quelle organisation de veille « sanitaire » pour parer aux mesures du Président Sarkozy ? Quelle politique de communication, quelle voix, quelle parole ?
Dans la cacophonie des derniers jours, Madame Placard à du mal à entendre une parole sensée. Entre les divorces de couples et de courants, les règlements de comptes, les renoncements ou plutôt les reniements, il y a de quoi fermer les fenêtres et oublier la politique.
En creusant un peu plus, j’apprends avec stupeur qu’au moment du vote interne au bureau politique, il n’y avait ni Royal, ni Fabius, ni Strauss-Kahn, c'est-à-dire aucun des candidats à l’investiture de novembre 2006.
Hollande à obtenu gain de cause et ouvrira les travaux de ravalement en août lors des universités d’été. A défaut de fumée on a du fumeux.
Mais si certains absents lors du vote veulent créer un nouveau parti, qu’ils le disent tout de suite, on passera des vacances plus paisibles.





Il y a 10 ans
Lundi, 23 juin 1997
Fuck you*!

L’arrogance a aujourd’hui une nouvelle patrie, les Etats-Unis; et le ridicule s’est fait un prénom, Bill.
Le sommet des pays les plus riches a accouché de la photo la plus conne.
Clinton et sa femme avaient réussi à convaincre deux couples, en mal de publicité ou privés de Disneyland, de poser déguisés en cow-boy. Encore heureux que Chirac et Kohl ne se soient pas prêtés à ce jeu d’une naïveté confondante. C’est bien simple, Bilou, le cow-boy fier de ses genoux avait l’air plus idiot que son ancêtre Reagan, qui, lui, avait eu le mérite de jouer vraiment ce rôle au cinéma. Je ne suis pas pour le port de l’uniforme costard gris-cravate triste, mais il y a tout de même des limites à ne pas dépasser.
Comment le reste du monde va-t-il pouvoir longtemps supporter cette suffisance d’un pays qui veut faire de sa gestion économique un exemple et qui:
1- Laisse sur le carreau un nombre incalculable de démunis.
2- N’assure pas à chacun l’égalité devant la scolarité, les soins...
3- Pollue la terre et l’atmosphère deux fois plus que l’Europe.
4- Favorise l’emploi précaire
...
et qui refuse bien sûr de recevoir une quelconque leçon de civisme planétaire.
Que ces américains d’aujourd’hui bouffis de prétention, de Mc Do graisseux et de milk-shakes double crème ne nous fassent pas oublier certains illustres habitants de ce pays. Des Bob Dylan, Bruce Springsteen, JF Kennedy, Andy Warhol, Jack Kerouac, Steven Spielberg ... qui resteront, je crois, pour notre génération, des phares venus de l’ouest et non des « garçons vachers » d’un Far-West de carton-pâte.

*US stay home!

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