De la vague bleue sur laquelle espèrent surfer plus de 400 députés pro-Sarkozy.
Des futures nominations « récompense » ? Allez, je lance les paris : Raffarin à la tête de l’UMP ; Accoyer au perchoir et Copé à la présidence du groupe UMP à l’Assemblée.
De la tronche du mécano qui, le lundi 18 juin, va voir arriver la guimbarde PS dans son garage. A la casse ou échange standard ?
Du G8 qui s’ouvre aujourd’hui où l’Europe malgré les effets d’annonce de Sarko et le départ de Blair, n’existe pas face à Bush et Poutine qui nous rejouent un polar à la John Le Carré.
Des réquisitoires du procès de l’Erika. Une peine de 375 000 euros requise contre Total. Quand on lit aujourd’hui que Lewis Libby, ancien directeur de cabinet de Dick Cheney (ex vice président US) a écopé de deux ans et demi de prison et 250 000 dollars d’amende pour avoir menti à la justice.
Des embouteillages au péage de l’Everest. 514 alpinistes ont gravi le graal des sommets pendant le printemps. Pour mes prochaines vacances, je choisirai une destination moins encombrée.
Du concert des « Who » ce soir à Bercy. Avec les survivants Pete Townshend et Roger Daltrey ; Keith Moon le batteur fou et John Entwistle, le bassiste zen doivent être en train d’emmerder les anges. Ce vieux Pete est sourdingue et le vieux beau Roger a pris quelques kilos mais ils sont encore là pour nettoyer nos oreilles à coup de riffs et de décibels. The « oldmen » are allrignt.
Du débarquement de Normandie ? Pour cela il suffit de lire ce qui suit.
Il y a 10 ans
Vendredi, 6 juin 1997
J’irai revoir la Normandie.
Je ne remercierai jamais assez mes parents de m’avoir montré les plages du débarquement quand j’avais dix ou onze ans. Je n’ai sûrement pas tout compris à cette époque et encore aujourd’hui certains événements me dépassent. Mais j’ai pris conscience d’une chose, que la barbarie humaine existait, que des hommes pouvaient tuer d’autres hommes et pas « pour de faux » comme on disait entre mômes quand on jouait à la guerre.
Mais la guerre, la vraie, qui peupla les cimetières américains de croix blanches et les cimetières allemands de croix noires. Des paysages de silence qui me bouleversent encore rien qu’en écrivant ces mots. Je suis désolé mais un cimetière aussi bien tondu soit-il n’est jamais beau. Surtout quand des gamins de vingt ans venus du fin fond des Etats-Unis (ou du Canada, d’Angleterre ou d’Australie) pour nous sauver en faisant la guerre « pour de vrai », y sont enterrés pour l’éternité.
Dans cinq ou six ans j’y emmènerai mon fils et ma fille pour que ceux qui sont morts il y a cinquante trois ans ne soient pas morts pour rien. Pour que l’oubli ne soit pas enterré à jamais du côté d’Omaha Beach. Pour que ces images restent gravées dans sa mémoire et, plus tard, dans la mémoire de leurs enfants, qui feront je l’espère, ce pèlerinage normand.
Post-scriptum: « Le jour le plus long » repasse pour la énième fois dimanche à la télé. Ce n’est pas grave, même si je le connais par cœur, je le regarderai encore.
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