Madame Placard – Numérologue. Ça aurait de la gueule sur une jolie plaque en cuivre façon notaire ou médecin. Je vais y penser pour arrondir mes fins de mois.
23, c’est d’abord l’âge de Juliette Quinten, la plus jeune candidate à la députation qui se présente dans la 3ème circonscription des Yvelines. C'est-à-dire chez moi.
Bien sûr elle n’a aucune chance devant un Christian Blanc ou le maire du Chesnay à la fois dissident UMP et pro Sarkozy.
23 c’est l’âge moyen entre les deux finalistes du tournoi masculin de Roland Garros. Nadal, 21 ans et Federer 25 ans. C’est encore Nadal qui a gagné. Le Suisse au talent immense a vraiment l’air de ne pas VOULOIR se donner tous les moyens de gagner. Il a trop peu osé dans ce match où, selon les statisticiens, il a seulement gagné 23 points sur ses deuxièmes balles.
23, c’est sans doute le pourcentage que réalisera le parti socialiste en nombre de voix au 1er tour de ces législatives. C’est dire si la déculottée s’annonce aussi sévère que celle subie par Federer sur le court Philippe Chatrier cet après midi.
23 c’est le nombre de siège qu’obtiendront les centristes sous tutelle UMP.
Et si la réunion des députés du PCF, du MODEM, des VERTS atteint 23 sièges alors là je vous paye l’apéro pendant 23 jours.
23, c’est enfin le nombre de points marqués par les dieux du Stade Français* de rugby pour venir à bout des Auvergnats de l’ASM dans les ultimes secondes d’un match ahurissant et gagner le titre de champion de France (dixit Monsieur Placard qui y était).
Voilà, c’est somme toute assez simple la numérologie.
* Mesdames, ne faites pas les innocentes, vous avez sûrement entendu parler de ces champions qui posent de façon très suggestive dans des calendriers, ma foi, assez érotiques.
PS : J’ai revu avec plaisir Gustavo Kuerten à la remise des trophées aux finalistes de Roland Garros. Gustavo est ce joueur brésilien qui avait enchanté les yeux et les cœurs en gagnant le premier de ses titres Porte d’Auteuil en 1997. (voir chronique du 8 juin 1997)
Il y a 10 ans
Mardi, 10 juin 1997
Quoi de neuf docteur?
Si je suis malade, je vais voir mon docteur, logique, non?
Si celui-ci le juge utile il peut m’hospitaliser. C’est plus ennuyeux mais c’est encore logique.
Enfin si je vais à l’hôpital, c’est pour me soigner et par conséquence pour guérir.
Après avoir enfoncé autant de portes ouvertes, vous vous demandez bien ce que je vais pouvoir trouver d’étonnant pour conclure cette suite désespérément logique?
Un chiffre, un seul, va peut-être refroidir vos ardeurs de guérison: chaque année, 800 000 personnes contractent une infection lors de leur passage à l’hôpital. Ce type d’infection spécifique à l’univers hospitalier s’appelle infection nosocomiale. Si vous êtes un petit veinard, vous avez 6,7% de chance de choper la mauvaise bestiole, soit une chance sur quinze.
Comme je ne suis pas du genre à me laisser emmerder par un staphylocoque, j’ai dit à mon toubib: « Si je ne vais pas à l’hôpital je n’ai aucune chance d’attraper une infection nosocomiale, donc zéro probabilité de tomber malade si bien que je n’aurais même pas besoin de venir vous consulter et de vous raconter mes déboires intestinaux qui ne regardent que moi, d’ailleurs. »
Oui mais si une bonne copine tombe malade et se retrouve à l’hôpital. Et bien tant pis pour elle, je la reverrai après son traitement anti-bestiole, qu’elle fera d’ailleurs dans un autre hôpital, où elle s’acoquinera avec un nouveau staphylocoque teigneux et ainsi de suite jusqu’à sa sortie à l’air libre, dans les gaz d’échappement de la Porte des Lilas, en fait, pas si nocifs que cela.
Comme quoi pour tomber malade mieux vaut être bien portant au départ.
dimanche 10 juin 2007
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