jeudi 3 juillet 2008

Le miracle.

Elle est libre. Elle est revenue. Elle est redescendue sur la terre ferme de notre quotidien. Elle n'est plus dans les limbes d'une jungle qui devenait chaque jour depuis six ans et quatre mois de plus en plus imaginaire.
Elle est belle.
Elle est comme une vierge Marie.
Elle est Ingrid Betancourt, femme libre et à jamais icône de la démocratie.
Impossible de ne pas pleurer hier soir en apprenant la nouvelle et en écoutant ses enfants et sa tante parler avec une telle ferveur et une telle humilité. Impossible de ne pas pleurer ce matin en voyant les images de sa descente d’avion. La voir étreindre sa mère. Et repenser à cette lettre écrite fin 2007 avec un reste de vie dans cette jungle de terreur.
Merci Monsieur Uribe, merci Monsieur Sarkozy. Merci de ne pas faire de cette libération un instant de propagande mais seulement une éternité de bonheur. Merci à toutes celles et tous ceux qui se sont battus pour qu’enfin ce jour arrive.
Ce jour de miracle.



PS : cette 9ème chronique de Madame Placard sur Ingrid Betancourt est joyeusement la dernière.