jeudi 7 juin 2007

Espiritu sancti.

Tous les chemins ... de l’église ... mènent à Niafles. Dans cette bourgade de Mayenne, un prêtre traditionaliste est mort. Son successeur, désigné par ses soins, un jeune prêtre de la Fraternité Saint-Pierre a continué de célébrer la messe en latin. Mais il y a peu, l’évêque de Laval, Monseigneur Maillard a décidé de suspendre ce type de célébration au nom d’un plus grand œcuménisme et une plus grande fraternité entre les communautés chrétiennes. Bonne foi.
La messe serait dite si le nouveau pape, Benoit le 16ème, n’avait décidé depuis un certain temps de faire revenir les intégristes dans le bercail de la sainte église.
Mgr Maillard est malheureusement bien parti pour réviser son latin et accepter de ces célébrations de messe dos aux croyants.
En ce moment, les purs et durs occupent l’église de Niafles dont ils ont dû bloquer la porte avec des « Missalis » reliés pleine peau.
Et si pour les dérider on leur livrait quelques caisses d’un rhum cubain qu’ils devraient trouver fort à leur goût puisqu’il s’appelle « Paraiso » et qu’il est fabriqué à la distillerie « Espiritu Sancti ».


PS : le 4 avril, je vous avais parlé de Tigane un tout jeune chanteur participant à l’émission « La Nouvelle Star ». Deux mois après il est en demi-finale, donc près du but. Il a un groove incroyable et mon cœur de midinette continue de le trouver hyper craquant.





Il y a 10 ans
Samedi, 7 juin 1997
Promis, demain je parle des hommes.

Il y a cent ans, parait-il, une femme remportait le premier Championnat de France de tennis sur terre battue, qui allait plus tard devenir les Internationaux de France de Roland-Garros.
Je n’ose imaginer avec quelle raquette et dans quelle tenue, cette « inauguratrice » de palmarès jouait son tennis. Enfin, il faut bien un début à tout.
La finale qui a opposé Martina Hingis, la plus jeune n°1 mondiale, à Iva Majoli, Croate et méga outsider, nous a donné à voir un tennis qui aurait sûrement traumatisé les participantes du tournoi de 1897.
J’avais un faible pour Majoli car elle n’avait pas la cote des pronostiqueurs et aussi pour avoir eu le plus beau geste du tournoi, quand elle s’allongea sur le court aux côtés de sa copine et adversaire d’un jour Ruxandra Dragomir, dans une communion parfaite de fair-play, après un match exténuant.
Majoli a gagné, son sourire a battu celui pourtant fort naturel de Hingis. Viva Iva la jolie croate et rendez-vous l’année prochaine.
Pour clore en beauté ces belles journées de tennis je voudrais rendre hommage un instant à l’un des aspects qui font le charme du tennis féminin: les jambes.
Depuis que le port de la jupette est autorisé par le règlement, beaucoup de jolies jambes ont tricoté sur ce court central de la Porte d’Auteuil.
Permettez-moi d’en retenir deux ... paires.
D’abord les jambes d’Evonne Goolagong qui gagna le tournoi en 1971. Cette envoûtante australienne d’origine aborigène donna au tennis une élégance aux antipodes du jeu d’Aranxta Sanchez-Vicario, plus proche du BTP que de la Haute-Couture.
Enfin, il y a la chorégraphie des jambes de Steffi Graf, dont on pourrait se délecter des heures entières sans s’intéresser au match, comme on tombe sous le charme d’un numéro de Cyd Charisse dans une comédie musicale même si son scénario est aussi maigre que le jeu de volée d’une Amanda Coetzer.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Madame placard
je suis heureux de vous annoncer que vous vous êtes trompé sur Mgr Maillard, car l'expulsion est annoncée.Voir mon blog :
http://in-secte-icide.over-blog.com/
Yves Helbert habitant de Niafles

Madame Placard a dit…

Merci beaucoup Yves pour cette précision. Bravo à vous et à votre ténacité. Cela fait du bien de se tromper.
Madamus Placardum