lundi 17 mars 2008

Bling.


Un seul mot un seul.
Celui du bruit de la chute de Sarkozy qui orne la Une de Libération d’aujourd’hui.
Bien vu.
Pas mieux.


Il y a 10 ans

Mardi, 17 mars 1998.
Marée noire.

Vous vous souvenez tous du naufrage de l’Amoco Cadiz tout près des côtes de la Bretagne nord et de la marée noire qui s’en suivit. Un deuil régional qui voila de noir des dizaines et des dizaines de kilomètres de rochers et de plages. La flore et la faune détruites par plus de 200 000 tonnes de pétrole brut.
C’était il y a vingt ans jour pour jour.
Aujourd’hui, pas en Bretagne mais dans d’autres régions éloignées des côtes, une marée noire d’un nouveau genre a pollué les urnes dimanche dernier. Une pollution qui n’est pas loin de s’étendre pour pervertir vilainement quelques esprits d’hommes politiques carriéristes et inconscients. Ces élus de droite ont peur pour leurs fesses mais pas pour la démocratie qu’ils mettent en péril par leurs tractations et leurs accords qui sentent l’essence frelatée.
Comme par exemple Jacques Blanc (un monsieur pas très propre) qui, tout le monde le dit, a trempé ses mains dans le cambouis FN, avant même le vote de dimanche.
D’autres comme Soisson en Bourgogne, Baur en Picardie ou Harang dans la région centre, n’ont pas peur de rougir en déroulant le tapis noir aux frontistes emmenés par un Mégret qui leur fait croire qu’il a versé un peu d’eau dans sa ciguë sécuritaire et de préférence nationale. Un breuvage que ces soiffards (de pouvoir) vont s’empresser de boire cul-sec de peur de ne plus pouvoir poser leurs petits derrières fragiles sur leur fauteuil de président de région. Ces hommes politiques qui sont sûrement plus « politiques » qu’hommes méritent un bon coup de pied où je pense.
Ils sont en train de poser un linceul de merde sur la République comme il y a vingt ans le super tanker avait détruit la nature.
Mais grâce au courage et à la ténacité des Bretons, les paysages ont fini par retrouver leur beauté.
La souillure politique que constitue l’alliance avec le FN n’est-elle pas indélébile?
Que ces minus sont petits et que ces bassesses risquent à force d’être accumulées, de ne pas faire grandir l’image de la démocratie dans le cœur des abstentionnistes.

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