vendredi 21 mars 2008

Monsieur Placard.

Le compte à rebours est entamé. Plus que quatre jours avant la fin du cycle annuel de ces chroniques. Quatre comme les membres de la garde rapprochée de Madame Placard. Autant d’occasion de laisser la plume à ceux de ma famille.

Merci ma chérie de me donner l’occasion de finir en charmante compagnie et j’espère en beauté tes 365 jours de chroniques. Je voudrais d’abord de te féliciter pour ta ténacité et les heures passées devant tes blocs-notes et l’écran de cet ordinateur que tu squattais le soir.
Ma contribution tu pouvais t’en douter aura pour sujet le sport qui occupe souvent (et c’est parfois un de tes reproches) mon temps et mon esprit.
Le titre de cette chronique du 21 mars est « Muscadet et pieds carrés ».
Tu n’es pas sans savoir que cette semaine un petit club amateur de la banlieue de Nantes a éliminé l’Olympique de Marseille lors des huitièmes de finale de la Coupe de France.
Carquefou évolue en CFA 2 ce qui en jargon footballistique signifie Championnat de France Amateur deuxième division. Marseille et ses stars évolue quand à lui cinq échelons au dessus, dans l’élite de notre football, la Ligue 1. Les petits hommes verts et blancs de Loire-Atlantique qui sont 14ème de leur championnat ont battu le 4ème de première division. Sur l’herbe couleur espoir de La Beaujoire, le stade du FC Nantes, les « petits » qui pendant la semaine ont tous un job ont fait la nique aux pros qui roulent en Ferrari et qui émargent à 400 000 euros par mois pour les mieux payés. Les héros de cette semaine sont tout sauf « bling-bling ». Ils sont agent immobilier, climatiseur-chauffagiste, barman, conseiller commercial, étudiant en sport, éducateur sportif, employé de banque, agent technico-commercial, agent commercial, comptable, étudiant technico-commercial et sans profession (pour le buteur Papa N’Doye). Du buteur, parlons-en. Le Carquefolien a réussi là où le phocéen Djibril Cissé a échoué. Quand on sait que le salaire mensuel du Marseillais aux pieds carrés suffirait à payer l’ensemble des joueurs et du staff technique de Carquefou pendant un an, on se doit de mettre en cause les sommes folles mises en jeu dans ce monde complètement fou.
Qu’importe, cette semaine, le sport et ses vertus ont retrouvé la Une des journaux et c’est tant mieux. Puissent d’autres Carquefou dans d’autres sports nous faire vibrer dans l’année qui vient.



Il y a 10 ans
Samedi, 21 mars 1998.
Le printemps de la résistance.

Si je me souviens bien, je vous parlais de mémoire en milieu de semaine. C’était bien ça, non? Corrigez-moi tout de suite car j’ai un petit peu tendance en ce moment à perdre la boule et à prendre des vessies pour des lanternes.
J’y suis en tout cas bien aidée par ces cinq ex-membres de l’UDF (au fait, ont-ils été vraiment viré?) qui veulent nous faire croire qu’il n’y a pas plus angéliques qu’eux et que le Front National, ils n’en n’ont jamais entendu parler.
Finie la rigolade Messieurs Baur, Blanc, Harang, Millon et Soisson, nous allons entrer en résistance à vos méthodes et à vos pensées. Trente ans après le début des mouvements qui allaient donner naissance à mai 68, c’est le moment ou jamais.
S’il y a des endormis nous saurons les réveiller.
S’il y a des pervertis nous saurons leur expliquer.
S’il y a des déboussolés nous saurons leur montrer le bon chemin.
Messieurs Baur, Blanc, Harang, Millon, Soisson et vos amis frontistes et fascistes qui vous tiennent maintenant par les couilles, nous n’allons pas vous laisser faire et nous laisser faire. La sixième « République » de la haine et mépris n’est pas encore née!

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