dimanche 23 mars 2008

Mamie Placard.

Avec l’arrivée du printemps, se termine l’intéressante série des communiqués signés Madame Placard. Je le regrette bien sûr... Mais c’est ainsi.
Comment sera la vie dans dix ans ? Quelle sera la nature des événements majeurs ?
N’anticipons pas. S’il ne faut pas vivre avec le passé, il ne faut pas être trop pessimiste sur l’avenir. Bref, goûtons l’instant présent. Savourons là, maintenant les petits bonheurs et faisons le maximum pour être heureux. Sachons regarder le verre à moitié plein. Sans rien perdre de notre vigilance, de notre regard sur le monde.
L’arrivée du Printemps, l’arrêt des billets d’humeur de Madame Placard coïncident avec la fin heureuse de l’histoire de Moussa et Jacqueline*. Notre Assemblée Générale du 28 mars 2008 nous a réuni autour d’eux, très simplement mais joyeusement ; Moussa a un travail pour huit mois au centre de vacances de la Fosse Eyrand. Et il apprend à lire le français. Il est rayonnant de joie.
L’association ayant atteint ses buts a donc été dissoute. Mais nous saurons rester présents et prêts à mettre sur pied une nouvelle association avec de nouveaux objectifs si des problèmes surgissent. En souhaitant évidemment que cela n’ait jamais lieu.
Nous avons une pensée reconnaissante pour tous les adhérents et sympathisants.

Pour tes pages pertinentes et originales, autant dans la forme que dans le fond (où je te reconnais bien), je te dis un grand merci.
Bravo.
Tendres baisers.
Ta maman.

* http://moussakante.canalblog.com/




Il y a 10 ans
Lundi, 23 mars 1998.
Déjà!

Bis repetita ... Fidèles lectrices et fidèles lecteurs, je me permets aujourd’hui encore de vous faire part d’un courrier que l’une ou l’un d’entre vous ma fait parvenir ce matin. En voici le contenu, auquel, bien sûr, je n’ai, selon la formule consacrée, enlevé aucune virgule.

« Très chère Madame Placard,

Je dois avouer que votre compagnie pendant cette année complète m’a fait le plus grand bien. C’est fou comme vous êtes arrivée à écrire tout haut ce que je n’osais dire tout bas et pourtant mes amies trouvent que j’ai la langue bien pendue.
Je ne vais pas vous dire que j’étais d’accord avec tout, ça ferait un peu lèche-cul dans le tableau. Mais bon, au global c’était vraiment agréable. J’ai juste une remarque qui n’est pas un détail comme l’a dit quelqu’un que je ne peux vraiment pas saquer.
Je veux parler du Front National, de Jean-Marie Le Pen, de Bruno Mégret et des autres. Vous ne les portez pas dans votre cœur, et je vous suis parfaitement. Mais pourquoi ne pas réclamer l’interdiction pure et simple de ce parti qui se place en permanence à la frontière de la démocratie, un pied dans la légalité et l’autre dans la merde. Il y trente ans fleurissait sur le pavé parisien le slogan « Il est interdit d’interdir ». Je crois que notre république doit se préserver de ce genre de parti qui sent la mort, le refus de l’autre et l’enfermement des hommes et des esprits.
Voilà chère Madame Placard, ce que j’avais sur le cœur et que je tenais à vous dire avant votre départ vers de nouveaux horizons.
Bonne chance pour la suite.

Amicalement. »


Votre voisine de gauche.

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