samedi 31 mars 2007

Saint JP, la sécu vous remercie.

Au XXIème siècle, la nouvelle a de quoi surprendre. Quelques 2000 ans après avoir popularisé le miracle, JC fait des émules. Là, pas de marches aquatiques, de pains à la puissance 10, plutôt une guérison du style
« que les muets parlent, que les sourds entendent, que les estropiés soient guéris, que les boiteux marchent, que les aveugles voient » (extrait piqué à St Mathieu – 15 V31).
Sœur Marie-Simon-Pierre nous fait savoir qu’il y a deux ans, après moult prières faites à Jean-Paul II, elle a miraculeusement guéri de la maladie de Parkinson, celle-là même qui envoya le souverain pontife au 7ème ciel.
Sachant :
1- Que ce témoignage arrive en plein procès en béatification de Karol Wojtyla.
2- Que d’ordinaire, le processus pour rendre saint les saints prend des dizaines d’années.
3- Que des médecins estiment pour certaines formes de la maladie de Parkinson la guérison peut intervenir sans explications.
Cette « miraculée de Jean-Paul II » arrive comme sur un plateau pour Mgr Slawomir Oder, le religieux en charge du procès en canonisation. Une histoire de « religion-réalité » comme n’en aurait osé imaginer la plus vénale des télévisions.
Pour ce qui me concerne je n’y crois pas une seule seconde. Mais déjà l’église a fait son coup de pub. La religieuse qui fait partie de la congrégation des Petites Sœurs des maternités catholiques est une star mondiale.
Je vous parie ma dernière aube que Jean-Paul ne va pas tarder à être canonisé.
Quand on pense que l’actuel Pape fait de l’immobilisme sa marque de fabrique, on peut dire qu’aujourd’hui il a mis le turbo.

La Sécurité Sociale devrait enregistrer un déficit de 9,7 milliards d'euros en 2007 selon les prévisions de la Commission des comptes.
Pour réduire ce gouffre Saint Karol devra faire marcher la machine à miracles. Et sans trembler s’il vous plait.


Il y a 10 ans
Lundi, 31 mars 1997.
Prochain concert dans 2700 ans.

A la question: « est-ce que vous connaissez Hale Bopp? » vous pouvez vous attendre à plusieurs réponses aussi sottes que grenues comme disait ma concierge.
Réponse 1: « Qu’est-ce tu crois mon vieux, j’ai tous ses disques »
Réponse 2: « Je t’en cause pas c’est le dernier virus qui m’a flingué mon ordinateur. »
Réponse 3: « Ce bon vieux Al, tiens si tu le vois cet enfoiré tu lui diras qu’il me rende ma femme. »
Réponse 4: « Attendez, attendez j’ai la réponse sur le bout de la langue, si, si, je connais. Ah merde c’est trop bête. Y’avait un truc à gagner? C’est pour la télé? Non, alors c’était bien la peine de me faire chier avec vos questions à la con. »
Réponse 5 « Non et je m’en bats l’oeil. »
Etc.
Hale Bopp c’est une jolie comète comme on en voit peu. Ca sort d’un conte pour enfant. Tiens si ça se trouve le Petit Prince y a déjà mis les pieds sur Hale Bopp.
Alors j’ai porté mon fils sur mes épaules (c’est qu’il commence à faire son poids, le bougre) et je lui ai dit de bien regarder:
- « Tu vois la grosse étoile dans la nuit au dessus du toit de la maison; eh bien! elle s’appelle Hale Bopp, c’est rigolo non?
- Ouais, mais pourquoi elle s’appelle pas Space Jam, la comète? »
Là j’en suis resté comme deux ronds de flanc. C’est idiot comme question me suis-je dit. En fait pas si idiot que ça. Mon fils est peut-être un génie du marketing et de la communication. Imaginez demain un ciel peuplé d’étoiles aux noms aussi magiques que « Coca Star », « Nike Comet » ou « Sony Light », ça aurait de la gueule.
Au risque de paraître un peu ringard, je trouvais pas mal le principe (fortuit?) de donner aux comètes des noms de groupes de rock. Après celle de Halley, on aurait pu regarder au télescope les comètes Stones, Who, Elvis, Hendrix ou Joplin. Mais ça, mon fils, tu peux pas comprendre.

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