dimanche 15 avril 2007

Bang, bang.

Mardi 17 avril 2007

Faire ses études aux Etats-Unis va bientôt relever de la préparation militaire.
Gilet pare-balle, technique de camouflage. Protection anti-émeute, autant de nouvelles matières bientôt sanctionnées par des UV.
Où tu passes ton BAC ou tu meurs.
George W Bush se dit horrifié. Mais que fait-il pour arrêter ses folies meurtrières ? Rien en tout cas qui puisse heurter la toute puissante National Rifle Association pour laquelle le temps s’est arrêté à l’époque de Billy the Kid.
Alors George pourra encore prier et larmoyer.
Vendredi prochain c’est le triste anniversaire de la tuerie de Colombine. En 1999, Eric Harris et Dylan Klebold avaient tué douze personnes.
Hier c’était au moins trente-trois victimes qu’il fallait compter.


PS : une occasion pour revoir le documentaire de Michael Moore « Bowling for Columbine » et le film de Gary Fleder « Le Maître du jeu ».






Il y a 10 ans
Jeudi, 17 avril 1997.
Dix sous c’est pas cher.

L’alcool non, l’eau ferrugineuse oui. Tout le monde se souvient de cet admirable sketch de Bourvil. Mais aujourd’hui, pour le parti au pouvoir, une dissolution pourrait coûter très cher. Dissoudra, dissoudra pas? Cette question lancinante fait jaser le microcosme politique et médiatique qui en fait n’en sait pas plus que ça, comme disait Coluche. Mais au lieu de fermer leurs gueules, les journalistes ont le culot de nous faire de jolis articles « made in Normandie ». P’têt’ ben qu’oui, p’têt’ ben qu’non qui nous disent. Mais on s’en fout. Y’a du pain sur la planche et des problèmes graves à régler avant de se tirlipoter le schmilblick pour savoir s’il faut revoter avant l’été ou dans un an et changer deux ou trois ministre au gouvernement.
Le plus drôle, je l’ai entendu ce matin à la radio de la bouche de Pierre Mazeaud. Selon ce monsieur, la France a besoin d’un deuxième souffle. Tiens, c’est bizarre, il n’y a pas un mois, tout allait bien: je cite « la progression du chômage fléchissait, les indicateurs économiques incitaient à l’optimisme et les réformes engagées par le gouvernement commençaient à porter leurs fruits ».
A croire que c’est la faute à la sécheresse si les plantations réformatrices du jardinier de Matignon n’ont pas pu sortir de terre. Jacques Pilhan, conseiller es-communication du Président doit brainstormer sec comme on dit dans la pub. Car pour trouver l’excuse d’une dissolution il va falloir se lever de bonne heure. Il y a quelques députés de droite qui vont avoir des sueurs froides pour ne pas dire chaud aux fesses. Et dire que c’est Chirac qui va décider bientôt. Pourvu que la tête de veau qu’il va manger ce midi ne lui reste pas sur l’estomac.

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