dimanche 8 avril 2007

A l’eau de rose.

Dernière séance. Hier soir, dîner en amoureux et séance de cinéma avec mon mari. Les enfants sont ailleurs. Vacances. Un samedi soir comme dans les roman de Barbara Cartland. Une copine très hype, super tendance, branchée zen attitude, karma, yoga et soja m’a conseillé « Come Back » le dernier film avec Hugh Grant.
En ce moment je suis très « come back » alors pourquoi pas ?
L’histoire : une ancienne pop star des années 80 est aujourd’hui has been, mais chante encore devant quelques midinettes quadra ses tubes des années oubliées. Le chanteur se nomme Alex Fletcher, mais vous pouvez mettre George Michael à la place tant le groupe Pop dont Alex faisait parti ressemble à s’y méprendre au fabuleux Wham de ce bon vieux George.
Une chanteuse furieusement à la mode (là aussi les scénaristes ne se sont pas foulés pour copier la bombe Shakira) lui demande de lui écrire une chanson.
Incapable d’aligner trois mots par écrit, l’égérie des 80’s va tomber sous le charme de Drew Barrymore venu arroser les plantes de son appartement new-yorkais. La pétulante Sophie Fisher se révélera une parolière tombée du ciel.
Voilà, dit comme ça, vous ne sautez pas au plafond. Une romance fastoche, un couple savamment markété par Hollywood et le tour est joué.
Détrompez-vous. Hugh Grand est comme à chaque fois « irresitibeul », les chansons bigrement efficaces et Drew Barrymore croustillante et désarmante à la fois. Les dialogues entre les deux « lovers » fonctionnent à merveille, et cerise sur le gâteau, les second rôles sont bons, en particulier celui de Lucy, la sœur aînée de Sophie, raide dingue d’Alex et jouée à la perfection par Emma Lesser.
Bref un bon moment qui plus est très écologique puisqu’il ne vous fait pas griller trop de neurones.

PS : les filles ne ratez pas le retour du come back de George Michael 2. L’an passé je suis allée avec des copines le voir à Bercy (Tournée « 25 live »). Toujours aussi sex même s’il n’a pas chanté assez de vieux tubes. Georgios Kyriacos Panayiotou revient au Stade de France le 22 juin. C’est mieux que Zizou et Lizarazu !




Il y a 10 ans
Mardi, 8 avril 1997.
Au piquet les garnements.

La scène se passe dans une chambre d’enfants. Des jeux de construction, des voitures et des camions miniatures jonchent le sol. C’est une vraie bataille rangée.

Benyamin
- « Maman, Yasser y fait rien qu’à m’embêter. Y dit que ça c’est son territoire et que moi j’ai pas le droit de faire un immeuble en Lego.
Yasser
- C’est même pas vrai. D’abord c’est moi qu’étais là avant lui. Il était même pas né que je jouais déjà là. Et pis ces immeubles y sont pas beaux.
Benyamin
- Mais maintenant ici c’est à moi, je fais ce que je veux. Aïe, aïe, aïe arrête Yasser de me donner des coups de pied. Tu vas voir, je vais mettre mon déguisement de Batman et je vais t’écrabouiller.
Yasser
- J’ai même pas peur de ton pistolet parce que moi j’ai des pierres et des copains qui viendront me défendre.
Benyamin
- Et ben si tu me jettes des pierres j’irai voir papa qui te donnera une fessée.
Yasser
- Nananère, j’irai voir mon papa, j’irai voir mon papa. t’es qu’un peureux et de toute façon t’as toujours été le chouchou de la famille. Si tu me dénonces à papa, j’irai voir tonton Jacques et tonton Helmut.
Benyamin
- Y sont même pas forts tonton Jacques et tonton Helmut. C’est papa qui les commande.
Yasser
- C’est même pas vrai.
Benyamin
- Si même que c’est maman qui me l’a dit.
Maman Madeleine
- Arrêtez les enfants et rangez-moi votre chambre sinon j’appelle papa.

Alerté par le vacarme, papa Bill arrive près de la porte mais n’ose entrer.

Papa Bill
- Benjamin, si tu continues je te supprime ton argent de poche.
Benyamin (boudeur mais rigolard)
- C’est même pas grave.
Papa Bill
- Et toi Yasser, tu n’as pas intérêt à ramener tes méchants copains à la maison. La dernière fois on aurait cru qu’un cyclone était passé.
Maman Madeleine
- Faites ce que papa vous a dit et rangez votre chambre tout de suite.

Les deux parents innocents s’éloignent. Derrière la porte on entend encore des cris de dispute. Puis un grand bruit. Puis plus rien.

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