lundi 23 juillet 2007

Dur à cuire.

Il était une fois une série télé venant des Etats-Unis. Jusque là rien que du très conventionnel. Un feuilleton 100% midinette, bien avant Sex in the City ou Desperate Housewives. Cette série s’intitulait Clair de Lune. Au générique, Sybill Shepherd, une jolie plante qui y jouait le rôle d’un ex-mannequin ruinée et propriétaire d’un cabinet de détective privé. Le détective en question était joué par Bruce Willis, qui, à l’époque avait pas mal de cheveux sur le crane. Déjà noceur et bagarreur, David Addison (son rôle dans la série) laissait poindre le fameux John Mc Lane qui allait rendre célèbre et tout puissant notre Bruce international.
Ce soir, je sors de la séance de Die Hard 4, la suite ds aventures toujours aussi folles du fameux flic newyorkais qui est toujours au plus mauvais endroit au plus mauvais moment.
Après avoir été seul contre tous dans une tour piégée par des pseudos terroristes, après avoir sauvé un aéroport d’une catastrophe sans précédent et après avoir traversé New-York en long et en large à la poursuite d’un braqueur poseur de bombe, notre ami le « mâle » par excellence est là pour sauver les Etats-Unis d’une faillite complète.
Toujours aussi indestructible, mais finissant chaque film salement amoché, Bruce a plutôt réussi son come back douze ans après le dernier opus et dix-neuf ans après Piège de Cristal, qui reste pour moi le summum de la série.
Brutal et drôle, le film et l’acteur font la paire.
Bien que grand supporter de Georges Bush, moi je l’aime bien ce dur à cuire.



Il y a 10 ans
Mercredi, 23 juillet 1997.
La miss est dite.

Chaque français a des origines paysannes sauf peut-être quelques « noblaillons » délavés par les âges. Ca doit être pourquoi les concours de beauté s’apparentent à un défilé de bestiaux au Salon de l’Agriculture.
Aux pas cadencés des taureaux couillus à souhait, se substituent les démarches hésitantes de pouliches montées sur talons aiguilles et déguisées d’un maillot de bain une pièce.
Au moins, le taureau, lui, ne risque pas de se fouler une cheville.
Les critères de sélection et d’élection sont identiques qu’il s’agisse de femmes ou de génisses. Mensuration, allure, port de tête et qui sait, rendement laitier? Ces exhibitions ressemblent jusqu’au dégoût à ce que pouvaient être les marchés aux esclaves, sans les charmes de Michèle Mercier dans « Angélique et le Sultan ». Ces mascarades à répétitions doivent à mon avis cesser pour cause d’indécence. On m’a même appris qu’il y avait en France plusieurs « Label Rouge » de Miss sur le marché. Dans la galaxie des trucs inutiles le summum est bien sûr le concours de Miss Univers. L’envie me démange trop de satelliser ces connasses d’organisatrices qui prennent ces pauvres filles pour de la charcuterie préemballée.
Allez jeunes demoiselles, révoltez-vous! N’exhibez plus vos cuisses comme de vulgaires jambons devant l’œil humide de lubricité de quelques juges à la vieillesse « mâle » assumée. Vous y gagnerez tout au plus le droit de poser à la télé telle une cruche avec une couronne ridicule sur la tête en compagnie de Jean-Pierre Foucault. Pour Robert Redford vous pouvez vous rhabiller.
Bref, tout ceci pour vous dire que si vous passez à Espelette au Pays Basque, il vaut mieux s’y arrêter pour la cuisine locale au piment et non pour le fait qu’Agnès Souret, première Miss France en est originaire.

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