vendredi 13 juillet 2007

Horror movie.

Vendredi 13. Mauvais film. Film d’horreur. Un gendarme tue son adjudant avant de tuer ses deux enfants puis retourner l’arme contre lui et se flinguer sur le pas de sa porte. La scène ne se passe pas dans un village de dégénérés au fin fond du Nebraska. Mais à Malakoff. Fait divers. Fait glaçant. Misère humaine. Exception. Ouverture des journaux d’information. C’est plus vendeur que les bals du 14 juillet.
Minuit, ce soir, Place de la Poste, l’orchestre joue « Les divorcés » de Michel Delpech. Un homme danse avec une femme. Soudain un cri. Une robe à volants s’écroule sur les planches. Un mari trompé brandit un couteau de cuisine ensanglanté. Il pointe la lame sur le cou du chanteur. Lui intime l’ordre d’arrêter. Gros plan sur le cou du crooner qui craint autant pour sa vie que pour ses cordes vocales.
Un pompier de service s’approche sans bruit...
Fiction, réalité. Réalité, fiction.
On apprendra plus tard que le père de l’homme avait tranché la gorge de sa femme. Celle-ci la trompait. Et pendant l’exécution du meurtre, sur le tourne-disque, Michel chantait : « Si c'est fichu entre nous, la vie continue malgré tout ...»




Il y a 10 ans
Dimanche, 13 juillet 1997.
Couillasses mollasses.

Ils ne valent pas cher ces révolutionnaires à deux balles ... dans la tête d’un innocent. Les terroristes basques espagnols preneurs d’otage ont tenté un coup d’une rare couardise. Ils avaient promis d’exécuter Miguel Blanco Garrido, jeune conseiller municipal, si tous les prisonniers basques n’étaient pas regroupés chez eux, au « pays ». Mon espagnol est vraiment trop pauvre et je ne parle pas le basque. Alors je ne sais pas comment on dit couilles molles dans ces langues ibériques, mais ces autonomistes pourtant gâtés par l’état espagnol méritent bien cette insulte suprême pour un macho d’outre-Pyrénées.
Que peut-il se passer dans ces cervelles qui s’évertuent à trouer celle des autres?
Dans une semaine je dois partir à Saint-Jean de Luz pour y prolonger mes vacances. Avant même d’y arriver le pays basque, même du côté français, n’a déjà plus le même goût

Aucun commentaire: