mercredi 25 juillet 2007

A qui le Tour?

En l’espace de deux jours, le Tour de France a débusqué deux tricheurs et vu deux équipes quitter le peloton. Il reste quatre jours de course. A qui le tour ?
C’est un bon « début » pour une fin de course mais l’actuel maillot jaune, le Danois Rasmussen mérite-t-il encore de porter cette casaque et de se présenter au départ ? Le coureur de l’équipe Rabobank ne s’est pas présenté à deux convocations pour des tests anti-dopage lors de sa préparation d’avant Tour. Son directeur sportif le savait, l’Union Cycliste Internationale aussi. Pourquoi n’en ont-ils pas informé la direction de l’épreuve reine de la petite du même nom ? Car ils étaient sûrs de se faire refuser la présence du grimpeur maigre comme un os sur la ligne de départ à Londres. Voire même d’essuyer un refus pour l’équipe dans son ensemble.
Alors aujourd’hui, comme l’a dit Eddy Merckx « le cœur n’y est plus ». Plus envie de rêver, de croire à l’effort, de croire aux exploits et aux défaillances sans lendemain.
Plus envie de se dire que le Tour est plus fort que tout et que le cyclisme est, avec la boxe, le sport le plus dur du monde.
Coup de déprime d’une petite fille que son père emmenait pendant des vacances pyrénéennes ou alpestres sur les lignes d’arrivée pour voir les champions sur leurs belles machines.
Alors demain on éteint le poste de radio ou la télé.
C’est ma petite manifestation d’humeur à moi. En attendant de reprendre espoir pour qu’un jour je puisse moi-même emmener mes enfants sur le bord de la route et leur dire : « tu vois, le petit français en jaune qui lève les bras et bien c’est un champion propre ».
Propre comme un ciel sans nuage.



Il y a 10 ans
Vendredi, 25 juillet 1997.
Sérieux killer?

Les deux flics de Miami habillés comme des gravures de mode, n’étaient pas là pour l’ultime traque du tueur de Gianni Versace. Mais la police américaine nous a fait son cinéma.
Enfermé dans une maison flottante, Andrew Cunanan a dû assister en direct à la télé à son encerclement par le FBI. Dans une mise en scène d’une rare indiscrétion, digne des films à gros budget d’Hollywood, les flics et les télés spécialisées américaines s’en sont donné à cœur joie.
Malheureusement, Andrew Cu-gnan-gnan n’a pas eu le cran de voir le dernier épisode jusqu’au bout. Il s’est fait sauter le « caisson » avant le « The End » traditionnel.
La vraie fin de Bonnie & Clyde aurait-elle eu autant d’impact en « live » que dans la version cinoche d’Arthur Penn?
Entre fiction et réalité les américains n’ont décidément pas envie de choisir.

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