dimanche 1 juillet 2007

Q.C.A.S.

Quelque chose à signaler.
La lutte des classes n’est pas morte. Celle-ci risque même sincèrement de reprendre du poil de la bête.
Une enquête de l’Ecole d’économie de Paris révèle que le fossé se creuse inéluctablement entre les plus riches et les plus pauvres.
Les 90% des foyers les moins riches (31.5 millions d’unités) ont vu leurs revenus augmenter de 4.6% en sept ans. Tandis que les 10% des foyers les plus riches gagnaient 8.7% de plus sur la même période.
L’étude est encore plus fine puisqu’elle ausculte les 1% des foyers les plus riches (soit 350 000 unités). Ceux-ci ont eu des revenus en hausse de 19.4% sur les sept dernières années.
Là où l’on frise l’écœurement c’est quand sont annoncés les chiffres pour les 0.1% et les 0.01% des foyers encore plus riches. La progression est respectivement de 32 et de 42.6%.
Et dire que notre « bon » président a décidé de récompenser encore un peu plus les nantis. La suppression des droits de succession va profiter aux 5% des Français les plus riches. Les déductions d’intérêts d’emprunt immobilier, au prix du mètre carré dans les grandes villes et leurs banlieues, ne va sûrement pas permettre de créer de nouveaux accédants modestes.
Et la défiscalisation des heures sup me direz-vous ? Une usine à gaz selon Thomas Philippon, économiste.
D’ailleurs demandez autour de vous si les patrons de vos amis sont prêts à signer pour vous « offrir » ces fameuses heures sup.
Une usine à gaz disait Monsieur Philippon. Ou bien plutôt un pet foireux ?




Il y a 10 ans
Mardi, 1er juillet 1997.
Si j’aurais su, j’aurais pas venu.

Vasili, Alexander et Michael sont dans une station orbitale. La station est percée, que se passe-t-il?
Les deux russes, tout le monde s’en fout. L’américain est réclamé par les siens. Traumatisés par l’explosion après son décollage de la navette Challenger, les ricains accusent de tous les maux les ruskoffs.
Enfermés dans cette boîte de conserve à la Tinguely les trois gugusses en orbite doivent faire face à des conditions de vie extrêmes. Parlons-en: une moiteur élevée, une semi-obscurité et un oxygène rationné. En fait, ni plus ni moins que trois trekkers gays prisonniers d’un sauna au Pérou pendant une panne de courant. Pas de quoi en faire un plat de nouilles lyophilisées. Quand on chausse les pataugas de l’aventure et que ça tourne mal, faut pas venir pleurer. Alors messieurs les cosmonautes, serrez les miches, sortez les tournevis et rappelez-nous quand vous aurez réparé le machin. D’ici là laissez-nous un peu tranquilles et qu’un morceau de votre Mir en papier alu venu de l’espace ne me tombe pas sur les arpions pendant la bronzette sinon je vous envoie la force d’interposition européenne qui a fait la loi en ex-Yougoslavie. Et là, vous risquez fort de regretter votre voyage dans les étoiles.

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