mardi 17 juillet 2007

On the road again.

Infatigable Sarkozy. Hier à Toulouse pour avancer sur le dossier EADS en tandem avec Angela Merkel. Aujourd’hui Nicolas s’envoie en l’air dans l’ascension du col du Galibier, aux avant-postes du Tour de France, dans la voiture du directeur de l’épreuve.
Je ne sais pas ce qu’il prend comme céréales au petit déjeuner mais je serais Christian Prudhomme*, j’éviterais de faire pisser le président dans le bocal pour un contrôle antidopage.
Pour tenir la route je ne pense pas que le pseudo sportif de l’Elysée en soit à l’EPO de synthèse, mais ses médecins lui prescrivent sans doute quelques remontants ou bétabloquant, histoire de toujours péter la forme tout en restant zen.
Le régime présidentiel en terme de produits interdits ne peut en aucun cas atteindre celui des Rolling Stones, les papys du rock dont le film « Gimme Shelter » passe ce soir sur Arte. Avec ce que Mick, Keith, Ron et Charlie se sont mis dans le cornet, on frise l’insulte à la médecine. Dommage pour Mister Richards qu’il n’y ait pas de col du Cocotier sur le Tour de France, il aurait sûrement revêti le maillot à pois rouge du meilleur grimpeur.
Mais si un jour Sarkozy décide de copier les méthodes de « survie » des Stones alors on est peut-être pas prêt de changer de président.

NB : après Gimme Shelter, Arte passe le brûlant concert de Hendrix à Monterey. “Sex and drugs and rock’n roll” aurait dit Ian Dury!

* Ancien commentateur du Tour de France sur France Télévision, il en est aujourd’hui le directeur.


RECHERCHE CE NOM (suite de la chronique du 16 juillet)
Ma suggestion du jour pour le nouveau nom du parti socialiste : Ensemble Citoyen.




Il y a 10 ans
Jeudi, 17 juillet 1997.
Point de croix sur une tombe.

Y'a pas dix jours, dans VSD, qui, au demeurant, s’intercale dans la médiocrité entre Voici et Paris Match, paraissait un article sur Gianni Versace. Le couturier chéri des américaines permanentées à la silicone ou siliconées à la permanente y était entouré de sublimes créatures dans une villa m'as-tu-vu de Miami. Le sujet de rêve pour ce magazine à sensation a tourné au cauchemar. Le filon est épuisé, Gianni Versace avec trois balles dans la tête ne fera plus la Une. La faute à un serial killer qui n'aimait peut-être pas la dernière collection du maître. A quelques semaines près, l'échotier de VSD (s'il était vraiment parti sur place), aurait tout aussi bien pu se faire lui aussi brûler la cervelle. Quelques soi-disant journalistes jaloux restés à Paris auraient prétendu que c'était bien la première fois que quelque chose lui passait par la tête. Comme quoi un scoop, ça tient à rien. Juste quelques millimètres. Si le tueur avait eu le goût du titre bien fait il aurait sûrement choisi du neuf millimètres au lieu du quarante. Ainsi, à la manière du bon vieux temps des Séries Noires, on aurait pu lire à la Une: "Parabellum pour un bel homme"

Aucun commentaire: