vendredi 29 février 2008

Bissextile.


Pas de quart de jour cette année. Un double tour complet du cadran en plus. Un 366ème jour cadeau. Pour travailler plus et gagner pareil.
Pas comme Mr Gautier-Sauvagnac, porteur de valises à billets pour le compte de l’UIMM (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie). Le bougre s’est bien débrouillé pour négocier ses indemnités. Un million et demi d’euro en échange d’un bon vieux silence sur quelques décennies de malversations et d’opacité métallico-financière. Rappelez-vous octobre 2007*, l’affaire éclate à la grande surprise de Laurence Parisot patronne du Medef. Aujourd’hui, cette dernière a écourté ses vacances « pour analyser la situation et prendre les décisions qui s'imposeront. » Elle va finir par nous faire croire qu’elle est plus cruche qu’elle n’y parait.
Comme si la taulière n’était pas au courant de ce qui se négocie dans cette affaire.
Pour un jour bonus, c’est un jour bonus, même pour le chômage qui regrimpe avec 13200 sans emploi de plus.

En attendant, pour vous sortir de la morosité intérieure et du crachin extérieur, je vous conseille la lecture de la « Bougie du Sapeur ». Un journal qui ne sort que le 29 février depuis 1980 en hommage au Sapeur Camember, personnage de BD due la fin du XIXème siècle. Crée par le dessinateur Christophe, le garçon était né un 29 février avant de devenir simple trouffion et être le souffre douleur d’un sergent encore plus abruti que lui. Les prémices de l’humour absurde.
Aujourd’hui le N°7 est en kiosque au prix de 4€ avec en prime un « Bougie du Sapeur Madame ». Que demander de plus pour penser à autre chose.



* Voir chronique du 16 octobre dernier.

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