mercredi 13 février 2008

Les prisonniers du goulot.

Henri Salvador est mort aujourd’hui.
Une belle vie faite de notes, de swing et de rires.
Un chanteur buissonnier, pas un monstre sacré. Un crooner dilettante, en tout cas c’est ce qu’il laissait transparaitre. Une élégance et un goût du parfait sans effort.
Ce que l’on appelle sans doute un artiste.
Quand j’étais petite l’une des premières chansons que j’ai fredonnée était « Le travail c’est la santé ». Pas une chanson gravée dans le marbre du Panthéon de la musique française, mais une de celle qui vous accompagne tout au long de votre vie sans que vous sachiez vraiment pourquoi ?
Les paroles m’étaient, à l’époque, étrangères mais j’y mettais du cœur si j’en crois mamy Placard. Quitte à verser dans le contre sens ou le non sens. Les « prisonniers du boulot » étant devenus par une sorte de métaphore alcoolico-ouvrière, les « prisonniers du goulot ».
Et je chantais à tue tête une forme d’Internationale de la bibine.
Je pense que cette petite histoire aurait bien fait rire Monsieur Salvador.
Et quel rire...



PS : le 18 juillet 2007 j’avais rêvé un concert improbable avec, sur scène, Nat King Cole, Frank Sinatra et Henri Salvador. Du crooner à la puissance 1000. Je rêvais d’une reprise par Salvador de « Mona Lisa » de Mister Cole.
Le concert aura lieu au « Salt Peanuts » boite de jazz, 111 rue du Paradis.


Il y a 10 ans
Vendredi, 13 février 1998.
Pas de risque inutile.

Vous connaissez l’expression « Je ne suis pas superstitieuse, ça porte malheur », alors aujourd’hui, vendredi 13, je ne me mouillerai pas.

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