mercredi 6 février 2008

Super Mercredi.

Pas vraiment.
Pas du tout.
Mais vraiment pas du tout.
Un super mercredi mon c...
Dans ma petite voiture, trajet habituel vers le boulot. Pas rigolo. Routine et radio.
L’autoroute est bloquée. Pas d’infos. Pas de signalisation sur les panneaux pourtant faits pour ça.
Les chauffeurs de taxis bloquent l’accès à la capitale et aux grandes villes de province.
Pourquoi ?
Pour rien. Pour manifester contre une idée issue du rapport Attali sensé proposer des pistes pour relancer la croissance.
L’idée de libéraliser le marché des taxis.
Juste une idée.
Même pas un projet discuté en conseil des ministres.
Même pas un texte de loi qui serait passé par l’Assemblée ou le Sénat.
Non, un merdier général rien que pour quelques lignes écrite dans un rapport bidon dont les propositions ne verront jamais le jour.
Il ne faut jamais généraliser mais ce matin les taxis étaient tous des gros cons.



Il y a 10 ans
Vendredi, 6 février 1998.
En rade.

Un moins un égale zéro. Que cette comptine de table de soustraction est douce à l’oreille.
Jean-Marie Le Chevallier, pour avoir tricher sur ses comptes de campagne, vient de voir son élection de député de la 1ère circonscription du Var invalidée par le Conseil constitutionnel.
Tout compte fait, plus aucun député FN à l’Assemblée Nationale, ça fait du bien aux neurones.
Mais bien décidé à ne pas en rester là, Le Chevallier qui s’estime sans peur et surtout sans reproche, va peut-être mettre sa femme sur le trottoir à électeurs pour le remplacer dans ses fonctions. Un tour de passe-passe électoral estampillé Mégret à Vitrolles et qui semble faire des émules à la vitesse du mistral au galop.
A moins que Le Pen en décide autrement et s’auto-investisse candidat. J’en doute, tant celui qui bombe le torse dans les meetings semble avoir peur de se prendre un missile en plein bide, dans cette rade toulonnaise de tous les dangers.

Aucun commentaire: