mercredi 27 février 2008

J’te fais un prix.

Mesdames Sarkozy (ex et nouvelle), Madame Fillon ou Monsieur Lagarde ne doivent pas souvent aller faire leurs courses au supermarché. Et pourtant, c’est souvent en écoutant et observant nos concitoyens et leur chariots dans les allées des grandes surfaces ou aux caisses que l’on apprend beaucoup. C’est également en se coltinant la corvée des courses que l’on apprend à compter sans calculette l’indice INSEE, le vrai, celui qui donne le pouls de votre porte-monnaie. En ce moment c’est plutôt du bouche à bouche dont a besoin le mien. Il en est à son deuxième arrêt cardiaque devant le prix du poisson et des légumes frais. Je n’en veux pas aux pêcheurs et aux agriculteurs. Le prix d’une salade livrée par le producteur est de 15 à 20 centimes d’euros. Quand il arrive sur les étals il est de 1.20 à 1.70 euros. Les intermédiaires et les distributeurs exagèrent. Mais ça tout le monde le sait. Alors pourquoi faire encore une fois de la communication en envoyant quelques inspecteurs du ministère de l’économie mesurer les prix dans quelques boutiques et faire parade Christine Lagarde au Carrefour de la Porte de Bercy ?
Aller François, tiens je te donne un jeton de caddie® et si tu fais les courses chaque samedi j’te fais un prix.



Il y a 10 ans
Vendredi, 27 février 1998.
Comme tu veux, tu « choises ».

Pas facile de sélectionner avec clairvoyance le sujet du jour. Parce qu’à force de se rapprocher du dernier jour, je trouve qu’une info est trop comme ceci ou pas assez comme cela. Que j’ai déjà parlé du sujet ou au contraire que le sujet ne m’intéresse pas. Bref, certains jours je suis dans la merde. Alors la meilleure façon de s’en sortir est de passer en revue l’actualité du jour et de vous laisser faire votre marché, le cabas à bout de bras et l’œil sur les étiquettes plantées dans les morceaux choisis de ce 27 février 1998.
Un kilo de fesses de luxe avec Robert de Niro dans le rôle du témoin dans une affaire de réseau de call-girls.
Deux quintaux de nibards de Lolo Ferrari qui ne pourra plus utiliser le nom du constructeur à des fins commerciales.
Un balai (à chiottes?) pour « faire le ménage en Corse » selon l’expression de Jean-Pierre Chevènement.
Le bout de lard ... maigre offert par Lionel Jospin avec l’indexation de l’allocation spécifique de solidarité sur l’évolution des prix.
Une tronche de cake de résistant synthétique nommé Papon, qui veut nous faire croire à son héroïsme cinquante cinq ans après avoir joué au chef de gare à Bordeaux.
Un morceau faisandé de chanteur roucoulant nommé Hervé Vilar qui nous fait son énième come-back au Cirque d’Hiver à Paris.
Alors faites vos courses vous-mêmes dans ce bazar du jour et remplissez votre panier avec les nouvelles au meilleur rapport qualité-prix.

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