jeudi 7 février 2008

Super jeudi.

Jack Bauer en aura terminé dans deux heures.
Sa journée de dingue s’achèvera vers 22H50.
Jack Bauer est le héros de cette formidable série « 24 heures ». Une fiction basée sur un principe simple : une journée en temps réel d’un agent de la cellule antiterroriste américaine en 24 épisodes.
La saison 6 du héros l’a vu traverser les pires épreuves (et quand je dis pire avec Jack Bauer, c’est toujours en référence à la saison précédente qui était elle-même plus terrible que l’antépénultième etc.
La saison avait commencé sur les chapeaux de roue le 22 novembre 2007. J’en avais fait l’écho dans la chronique du même jour. Jack, de retour de deux ans de prison en Chine, avait dû se sauver d’un sacrifice organisé par son gouvernement en arrachant la carotide d’un terroriste avec les dents.
Ce soir il bouclera une journée d’enfer qui l’a vu tuer un collègue pour sauver un terroriste repenti, poursuivre des poseurs de bombes nucléaires sans pouvoir empêcher ceux-ci d’en faire exploser une en plein Los Angeles, torturer son propre frère (qui le méritait !), pourchasser son père complice des pires crapules, sauver son ancienne amie sans pouvoir la garder auprès de lui...
Ce soir on saura.
En attendant on sait déjà que la grève (légitime) des scénaristes hollywoodiens nous prive quasiment de la saison 7.
Allez Jack, encore un effort. Et heureusement que tu n’as pas pris une RTT ce jour-là sinon le monde aurait été mal barré.


Il y a 10 ans
Samedi, 7 février 1998.
Spécialités corses.

Dans la série « couillasses mollasses » façon ETA, les terroristes corses n’ont pas fait dans le slip en dentelles hier soir en assassinant leur préfet, Claude Erignac.
Bien sûr, rien n’est encore prouvé dans cette affaire quant à la culpabilité de tel ou tel groupuscule, plus mafieux d’ailleurs qu’autonomistes.
Claude Erignac à été abattu à Ajaccio, près d’un restaurant arborant sur son pignon la phrase mortelle « Spécialités Corses ». Quinze balles gratuites dans le buffet, façon Galeries Barbares, on ne peut pas dire que ces meurtriers se foutent de la gueule du client.
Ces énergumènes qui peuvent faire rire les lecteurs de BD à trois francs-six sous, avec leurs cagoules et leurs mitraillettes en sont à leur huitième meurtre d’élus ou de haut-fonctionnaires.
Moi, ils ne m’ont jamais fait rire avec leur combat d’arrière-garde mais pas sans arrière-pensées. Il faut savoir que l’identité corse est le cadet de leurs soucis puisqu’elle ne leur sert qu’à couvrir leurs activités de rackets et de trafics en tous genres.
J’ose espérer que l’indignation qui devrait être en chacun des Corses aujourd’hui, pourra permettre de démasquer ces cagoulards meurtriers, ces maquisards de la honte.
Mesdames et messieurs les Corses, faites exploser cette omerta en mille morceaux et livrez à la justice de la République ces assassins qui donnent à votre île une image de paradis artificiel.

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