samedi 6 octobre 2007

Notre-Dame-du-rugby

Au cœur des Landes, là où poussent les rugbymen au milieu des bergers qui marchent sur des bouts de bois comme des pagelles, il y a une petite chapelle.
Celle de l’Abbé Michel Devert. Une vision, ou mieux encore une mission. Celle de lier les hommes et le bon Dieu autour d’une sainte mêlée.
Celle des cantiques d’avant match où le pieux précède le paillard. Celle de l’eau bénite pour éponge miracle. Celle où l’auréole des anges est ovale.
C’est dans ce lieu unique où les vitraux racontent le mythe du rugby que sont venus prier certaines vieilles légendes comme Benoit Dauga, natif de Montgaillard (quel nom prédestiné), le village voisin.
De quoi avoir donné des ailes et du cœur au XV tricolore qui allait aujourd’hui en terre étrangère poursuivre sa croisade, sa quête du Graal.
Ce soir la France a vaincu la Nouvelle-Zélande et ses chevaliers noirs (gris pour l’occasion).
Avant la demi-finale de samedi prochain contre les Anglais, nos ennemis de toujours, si nous allions brûler un cierge à Notre-Dame-du-Rugby?





Il y a 10 ans
Lundi, 6 octobre 1997.
Un sous-marin en rade.

La scène ne se passe pas au large de l’île longue du côté de Brest, mais à Vitrolles où, ce matin, les porcs sont partis à la pêche aux « perturbateurs ». Va falloir encore sortir la boîte à gifles et balancer deux ou trois crochets au Front.
Les sbires du FN commandés par Hubert Fayard se sont attaqués au « Sous-marin », un café-concert qui dérange car ses clients ont affiché leur haine du « F Haine ».
La célérité avec laquelle le maire-adjoint (bras -en béton- armé du Mégret mâle) a muré les entrées de ce « rade », me fait croire que le discours du FN est en train de changer au moins sur un point. Les (francs) maçons aux cheveux ras qui ont œuvré ce matin, ne seront peut-être plus montrés du doigt.
On en reparlera.

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