jeudi 18 octobre 2007

Moitié-moitié.

Sarko et sa moitié ont divorcé. C’est officiel depuis 13H20. Cela, ma fois, les regarde. Mais tout de même, Cécilia Sarkozy est bien allée en Lybie négocier avec un certain Khadafi. Le tout dans le cadre d’une mission officielle de la France avec pouvoir de négociation et tout le toutim. Alors pourquoi celle qui était alors la moitié, voire plus sur cette affaire, du président en exercice n’a pas souhaité répondre à la commission d’enquête parlementaire sur son rôle dans la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien ? On ne peut pas être une commise d’office de l’état, en retirer la gloriole et rester insoumise.

Je viens d’entendre à la radio que Palestiniens et Israéliens allaient discuter sur un partage de souveraineté à Jérusalem. De ce gâteau de paix, j’en veux bien une moitié.





Il y a 10 ans
Samedi, 18 octobre 1997.
Aux services secrets de sa Majesté.

Hier soir les Bulls sont entrés à Bercy. Pour ceux qui ont plus de quinze ans et qui parlent anglais, je précise que je n’ai pas assisté à une corrida en plein Paris mais à un match de basket entre les Chicago Bulls, l’équipe de Michael Jordan et le PSG Racing, l’équipe de ... Charles Biétry.
Les seize mille fanas de NBA, ce basket d’une autre planète, n’avait d’yeux que pour sa Majesté Michael « air » Jordan. Cet extraterrestre des parquets a fait son numéro pour le plus grand bonheur de tous.
Mais dans ce joli cirque d’avant l’hiver, qui aura remarqué le mec qui ramasse les « survêts »?
Idéalement placée à à peine dix mètres du banc des Bull, j’ai remarqué un petit bonhomme un peu rondouillard dont le métier est de ramasser les pantalons et les vestes de survêtement dont les joueurs se débarrassent avant d’entrer sur le terrain et qu’il laissent traîner près de la ligne de touche. Alors le « mec qui ramasse les survêts » se précipite le long de la ligne attrape les deux pièces à conviction puis retourne dans son coin pour retrousser les manches et plier le haut et le bas consciencieusement jusqu’au prochain changement. Cette pièce maitresse de l’équipe n’a même pas de place assise au bout du banc des Chicago Bulls.
D’ailleurs, sa Majesté Jordan connaît-il le nom du « mec qui ramasse les survêts »?
Certes, cette équipe a les moyens, mais imaginez demain en France la systématisation de ces emplois dans le cadre du développement des boulots de proximité. Pour chaque équipe de sport collectif, un ou une ramasseur(euse) de survêtements, sans oublier le porteur de bouteilles d’eau, le distributeur de serviettes ...
Lionel Jospin qui était lui aussi dans les tribunes et qui, pour l’anecdote s’est fait copieusement sifflé, n’aura certainement pas vu le « mec qui ramasse les survêt ».
La prochaine fois j’emmènerai Martine Aubry à Bercy (au Palais Omnisport, pas au Ministère de l’Economie et des Finances).

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