mardi 23 octobre 2007

Glandouille Queen.

La mode sociologique a souvent été de créer des typologies de personnes. Des familles (comme dans le jeu des 7) à travers lesquelles vous allez vous retrouver soit via un trait de caractère, une habitude de consommation, votre parcours professionnel ou tout autre élément aussi discriminant que votre tour de poitrine, votre goût pour les chips ou le nombre de fois où vous éternuez par jour.
Le plus souvent ces « typos » comme on dit dans le jargon des études sont sensées aider les entreprises dans leurs choix stratégiques pour implanter un nouveau produit sur un marché.
Le grand défaut de ces portraits-robots est qu’ils ne s’inscrivent jamais vraiment dans la durée.
Pour faire joujou je m’immisce dans la guéguerre des instituts d’étude et vous propose mon jeu des « Femmes quadras » à moi. Toute ressemblance avec des copines serait, comme on dit, purement fortuite.
Les post hard-rock zen : ont brûlé la vie par les deux bouts pendant longtemps. Mères, femmes et amantes elles aspirent au retour à un calme intérieur. Une forme de paix qu’elles vont chercher dans des stages ayurvédiques où le massage des orteils fait office de thérapie pour elles mêmes et pour les autres.
Les pré-babas : n’ont pas encore expérimenté les nirvanas beatnik mais, 25 ans après y avoir échappé par volonté ou par timidité, s’y mettent en montant des boutiques mêlant vente de thés rares et meubles issus du commerce équitable.
Les hystéro-oisives :
A suivre






Il y a 10 ans
Jeudi, 23 octobre 1997.
Dopons Papon.

Encore un malaise dans la salle d’audience pour l’accusé notoirement notable et épisodiquement enrhumé. C’est fou comme il tient la route quand des voix amies viennent à la barre le défendre et comme il s’écroule dès qu’il s’agit de faire face à l’Histoire, la vraie, racontée par des historiens.
Que les médecins des clubs de football lui refilent un peu de nandrolone en intraveineuse pour qu’il soit plus endurant.
Hier le scandale des footeux shootés aux anabolisants a éclaté. Un des joueurs incriminés est Vincent Guérin, international et milieu de terrain du Paris Saint-Germain. Une star donc qui aurait mis le doigt dans l’engrenage infernal. En attendant la sempiternelle contre-expertise, les « positifs » clament leur innocence avec autant de ferveur qu’un Papon à Bordeaux.
Quand un footballeur fumeur de joint se fait piquer le « pet » au bec, il ne se cache pas derrière son petit doigt, il assume. N’est-ce pas Bernard Lama et Fabien Barthez, mes deux goals planants préférés (voir chronique du 5 avril).
Alors messieurs les toubibs véreux du sport venez faire une petite piquouze à Maurice Papon pour qu’il se tienne droit devant ceux qui l’accusent et pour que ce procès ne finisse pas en eau de boudin. Car ses avocats sont assez habiles pour faire pleurer les chaises après chaque quinte de toux de leur client.

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