mercredi 3 octobre 2007

Le pot de confiture.

Le délit d’initié s’accorde aujourd’hui au pluriel et même au méga pluriel. Ils seraient plus de mille « privilégiés » à avoir vendu leurs actions EADS avant que soit officielle l’annonce des retards pris pour la construction de l’Airbus A-380.
Ce qui me chagrine (euphémisme) dans cette affaire, c’est que les initiés des finances déjà pleins aux as aient le besoin de toujours gagner plus. Et aussi comment les patrons de ces sociétés aient si peu confiance en leur capacité à redresser la barre de leur entreprise, qu’ils préfèrent vendre vite et à tout prix.
Le « courtermisme » de la Bourse, ses fièvres et ses flips, associés à l’incompétence des dirigeants mèneront-ils nos grosses boites dans le mur ?
Au fait Monsieur Forgeard a-t-il retrouvé du boulot ?
La France est très forte pour « sauver » des incapables.


Il y a 10 ans
Vendredi, 3 octobre 1997.
Je fais un rêve.

J’ai entendu quelqu’un dire à la radio que l’utopie n’est pas ce qui est irréalisable mais ce qui, un jour pourra être réel.
J’emprunte donc humblement à Martin Luther King cette phrase.
Je fais un rêve...
Je rêve d’une Algérie dirigée par une femme, en hommage à Aragon dont on fête aujourd’hui le centenaire de la naissance.
Je rêve d’un Zaïre en paix avec les siens, ses voisins et avec sa conscience.
Je rêve d’un pape jeune dans son corps et dans sa tête.
Je rêve d’une forêt amazonienne épargnée.
Je rêve d’une droite forte en France sans laquelle le fascisme risque de ne plus être un très mauvais souvenir mais une terrible réalité.
Je rêve de patrons qui n’adoptent pas un discours réducteur sur le projet « d’augmentation du temps libre ».
Je rêve de syndicats qui sachent écouter les dirigeants d’entreprise.
Je rêve de loi Debré abrogée.
Je rêve d’une planète saine et pacifique pour nos enfants et les enfants de nos enfants.
Je rêve après Berlin, d’un autre mur, qui s’effondre entre les peuples israéliens et arabes.
Je rêve d’une télé sans TF1.
Je rêve d’un CAC 40 qui baisse au même rythme que le chômage.
Je rêve...
Je rêve que je vais me réveiller avec un sacré mal de crâne. Une gueule de bois suite à une bonne biture d’utopie à 12 degré 5.

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