vendredi 2 novembre 2007

Mémoire vive.

Il faut parfois descendre au fond de la mine de l’Histoire. Se coiffer d’un casque fictif et d’une petite loupiotte à la fois pour se protéger des horreurs et éclairer nos maigres souvenirs d’école.
C’est ce que propose admirablement le Mémorial de Caen.
Une plongée vers les racines de la guerre, celle de 39-45 et celles sui suivirent. Expliquer les mauvaises graines qui font pousser les arbres de la haine. Montrer la montée des fascismes, montrer l’horreur des combats, montrer les solutions finales, les camps, les armes nucléaires ...
Et en pensant aux autres d’hier et d’aujourd’hui morts sous les balles et les bombes, retrouver un peu de paix avec soi-même.
J’espère que mes deux enfants se souviendront.
Pour que leurs enfants et les enfants de leurs enfants gardent la mémoire vive.






Il y a 10 ans
Dimanche, 2 novembre 1997.
Le maire se retire.

Les marées d’équinoxe sont passées depuis belle lurette mais à Epinal, Philippe Seguin, a décidé de laisser sa ville à « mairée » basse.
Il a démissionné le cœur gros de son poste pour jouer le jeu honnête du non cumul des mandats. J’espère que cette judicieuse idée inspirera plus d’un homme politique égoïste.
L’ancien spinalien en chef a pris cette décision car il estime avoir du pain sur la planche en tant que président du RPR.
Afin qu’il puisse faire son boulot du mieux possible, je lui conseille d’arrêter un certain nombre d’activités « bouffeuses » de temps.
- De fumer de gros cigares, avant, pendant et après de gros repas.
- De voir trop souvent Nicolas Sarkozy.
- D’aller assister à des matches de foot au stade à côté de Chirac.
- De lire ou relire les livres d’Henri Amouroux sur la France de Vichy. Ça a dû lui donner de mauvaises idées pour parler de la non responsabilité de la France à cette époque. Pour une fois il aurait mieux valu qu’il en discute avec Chirac avant de l’ouvrir.
Toutefois, il est indéniable que le job de patron du RPR réclame une attention et une disponibilité proche des 48 heures sur 24.
Si toutefois ce cher Philippe a une heure devant lui, mon conseil est de ne pas la passer devant une pompe à essence. Les milliers de Français de Panurge qui sont allés remplir jusqu’à leur dernier Tupperware d’essence, ce week-end me font honte.
A croire qu’une certaine nostalgie du temps des tickets de rationnement a envahi nos concitoyens ravis d’être apeurés par le manque.
Laissons les camionneurs manifester. Ils se sont fait bien entuber l’année dernière par leurs patrons et le gouvernement Juppé qui n’ont pas respecté toutes les clauses du contrat passé.

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