samedi 17 novembre 2007

Je fais la grève.

Je ferme les yeux. Je me laisse transporter vers ma Bretagne natale. Faire 420 kilomètres en une seconde. Petite marche à travers la lande de bruyères et d’ajoncs. Il fait bleu. 3° au compteur, une faible brise. Soudain la mer apparaît, vert émeraude. L’escalier d’une centaine de marche serpente vers la plage. Ici certains disent la grève.
Marcher, laisser ses pas sur un sable vierge de toute visite. Loin des bouchons et des invectives dans le métro parisien.
Tiens, en s’approchant du rivage un parfum vient me réveiller les narines. Un souvenir anachronique ou bien la réalité du moment ?
Je sors de ma torpeur armoricaine, dans l’âtre de la maison Placard des châtaignes grillent dans la cheminée.
Vive la grève !



Il y a 10 ans
Lundi, 17 novembre 1997.
Blondel en a une toute petite.

Il y a une rue à Paris qui porte son nom et dont les occupantes des deux trottoirs ne sont pas regardantes sur le passant pourvu qu’il paye comptant.
Est-ce par égocentrisme forcené que le leader de FO est allé apprendre les « bonnes » manières dans cette rue où les manifestantes font plutôt dans le pied de grue que dans la marche forcée?
Marc Blondel aura-t-il appris les expressions que l’on prête aux charretiers sur les genoux d’une de ces « piquequettes » de grève?
On peut le croire tant ses propos à l’encontre de Nicole Notat sont inadmissibles.
Le gros dégueulasse s’est, il est vrai, fait piquer il y a quelque temps les présidences de l’assurance maladie et de l’Unédic par la CFDT. Un coup de pied dans les roubignolles qu’il n’a pas encore digéré.
Dans le conflit des routiers, c’est la patronne de la CFDT qui a mis une « branlée » au bras de fer, à l’homme aux idées aussi courtes que son kiki.
Mauvais perdant, Blondel est désormais le petit leader de Force Ordurière, un syndicat qui n’a rien à envier à la goujaterie d’un Le Pen.
« Pas cocu et pas pédé » selon sa formule, peut-être monsieur Blondel, mais gros con sans guillemets, sûrement.
Madame Notat s’en remettra, comme on se remet toutes de ce type d’insultes sexistes sans « fondement ». Mais cette semaine, c’est surtout madame Blondel que je plains. Coucher dans le même lit qu’un mari comme celui-là, ne doit pas être excitant tous les jours.

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