dimanche 25 novembre 2007

Clic et claque.

Ne jamais abdiquer disait Churchill.
Cet après midi, lors du match de double pour le tournoi du club de tennis, j’ai joué avec mon fils. Une première bien sympa. Quinze ans, un mètre soixante et onze, le garçon a du répondant. Mais la vieille en a encore sous le pied. Du moins le croyais-je jusqu’au huitième jeu. L’idiote. Un démarrage un peu brusque sur une balle qui allait mourir dans le filet et la pointe derrière la cuisse. Un petit claquage. Mais en double on peut serrer les dents et occuper la moitié du terrain. La paire d’en face ne lâchait pas non plus. A l’expérience et grâce aux gambettes et au bras du fiston, on a gagné le match au tie-break.
« We shall never surrender ».




Il y a 10 ans
Mardi, 25 novembre 1997.

Ce matin.
Accroche-toi Barbara.

Ce n’est pas le moment, ce n’est jamais le moment, mais ne nous fais pas ça, là, sans crier gare, Barbara.
Si tes poumons déconnent, je t’en prête un. On a besoin de tes lumières noires, de tes incandescences et de tes déchirures. Moustaki, Reggiani, Bécaud et Aznavour sont encore là. Tu n’as pas le droit de nous laisser seules avec les Spice Girls.
Bats-toi. Que ma vieille Memorex de ton concert de Pantin rende l’âme, d’accord, mais pas toi, pas toi, pas toi.
Accroche-toi Barbara.

Cet après-midi.
Les orphelins de Göttingen.

C’est comme une maman, une voix qui venait du ventre et qui se tait. A jamais. Qui peut te remplacer? Phare noir de la révolte, anarchiste de l’amour et du bien.
D’où tu es, donne des ailes au bon dieu. Repeins ces nuages trop blancs pour être vrais.
Rejoue enfin à quatre mains cette petite cantate dont tu rêvais tant.

Aucun commentaire: