jeudi 15 novembre 2007

Patriiiiiiiiiick !!!!

Décidément, ils ne sont pas faits pour ça. Ou peut-être sommes-nous des exceptions, des contresens, des ovnis de la vie familiale, des bizarreries de la stabilité conjugale.
Quand je dis « ils » je veux parler de ces pauvres people qui n’arrivent pas à rester plus de quelques mois voire quelques années sous le même toit.
Ils nous font fantasmer à défaut de rêver, nous les Madames Placard des salons de coiffure. Et Laurence Ferrari avec Thomas Hugues, les deux beaux gosses du PAF. Pif, c’est fini. Et il n’y a pas très longtemps, Flavie Flament et Benjamin Castaldi en guerre froide après avoir filé le parfait amour sur papier glacé. Et puis Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain et puis ... et puis Patriiiiiiiiiick Bruel. Le gendre idéal. Celui dont la France entière des salles d’attente de cabinet médical attendait l’annonce du mariage. En septembre 2004, c’est fait, à 45 ans le « jeune » homme adulé de toute une génération épouse Amanda Sthers. Ils vont avoir deux enfants. Mais depuis aujourd’hui, si l’on en croit Paris Match, ce n’est plus ça. Patrick est un acteur comblé qui vient de sortir un grand rôle dans « Un secret » de Claude Miller. Amanda est une auteure à succès, romans, théâtre et livres pour la jeunesse. Trop beau, trop parfait ?
Amanda Sthers a écrit deux chansons sur le dernier album de Patriiiiiiiiiick. La première s’intitule « Lettre au père Noël », et l’autre « Je fais semblant ». En 2008, elle va sortir son premier film en tant que réalisatrice. Le titre est pour l’instant « Je vais te manquer ».
Faut-il voir dans ces intitulés une forme d’annonce prémonitoire ?





Il y a 10 ans
Samedi, 15 novembre 1997.
Prix Nobel de la paix.

Des soldats israéliens ont tiré des balles en caoutchouc sur des manifestants palestiniens. La routine dans cette région du monde où depuis la mort de Rabbin, rien n’est fait pour enterrer la hache de guerre.
Une altercation qui n’aurait eu quasiment aucune conséquence si un enfant de sept ans ne s’était trouvé sur la trajectoire d’une des balles.
Ali, le petit Palestinien est tombé dans le coma. Son père n’a pas pu le faire admettre tout de suite dans le meilleur hôpital de Jérusalem Ouest.
« Pas couvert socialement! » lui a-t-on répondu.
Des médecins israéliens ont fini par lui obtenir une place dans cet hôpital où il a, malheureusement, succomber à ses blessures.
Dans sa détresse immense qui aurait pu le rendre aveugle et animé d’un fort esprit de vengeance, le père d’Ali a décidé une chose encore plus immense. Il a fait don des organes de son fils pour sauver un ou plusieurs enfants israéliens.
Un geste bouleversant qui vaut tous les discours et tous les sommets pour la paix dans le monde. Un geste qui l’honore et m’émeut profondément.
S’il n’y avait que moi, je lui décernerais, sans conteste, le prix Nobel de la paix.

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