samedi 22 septembre 2007

« It was fucking good ».

Sympa. Mon petit mari m’emmène aujourd’hui sur les chemins de mes vingt ans. Direction les terrains de tennis du Racing. Je n’y ai jamais joué je vous rassure, trop gotha pour moi.
C’est pour y voir rejouer les légendes des 80’s Leconte et Mc Enroe dans un tournoi exhibition sponsorisé par le groupe Lagardère.
Riton a pris du bide et ses coups de raquette peuvent encore être magiques. Mais en face le « jeune » Pioline, qui lui rendait bien cinq ans, a fait plier notre ancien vengeur masqué. Celui qui, revenant de nulle part et porté par Noah, avait, avec Guy Forget, en 1991 remporté la Coupe Davis. Mon plus grand souvenir de sport.
Pour le match suivant, Guy Forget affrontait John Mc Enroe. Le « brat », le sale gosse de New-York n’a rien perdu de sa gestuelle et de son bagout.
Le même service dos au filet, la même préparation écourtée et toujours le coup d’œil. Mais aussi toujours les coups de gueules. L’arbitre a pris, le juge-arbitre aussi. Excédé par des ouvriers en train de donner des coups de marteau il a demandé au responsable de se bouger le cul (« move your ass », pour la traduction). Et lors d’une de ses balles faute, il a même invectivé Guy Forget en argaunt du fait qu’il de ne connaissait pas les « goddam rules », les bons dieux de règle.
Du Mc Enroe comme on l’aime et qui sait aussi plaisanter.
Pour la petite histoire Forget a battu son aîné. Mais sincèrement « It was not fucking important », on s’en foutait un peu.
N’est-ce pas John ?




Il y a 10 ans
Lundi, 22 septembre 1997
Etre et avoir été.

C’est aujourd’hui dans l’Aube, à l’aube de l’automne, que Jacques Chirac repart en tournée hexagonale. Tel l’indien de l’été du même nom, il veut retrouver la piste de cette fameuse fracture sociale. Louable intention que celle de vouloir respirer à nouveau la réalité du terrain et de prendre en pleine gueule les états d’âmes de ses concitoyens.
Mais en qualité de quoi, notre cher Corrézien, va-t-il arpenter les sentiers chômés de notre France profonde?
Porte-flingue d’une opposition en mal de leader et surtout de projets?
Porte-parole repenti d’un Premier Ministre qu’il ne peut pas voir en peinture?
Ou bien Président de tous les français « dissous »?
Ce n’était déjà pas facile d’être Président de la République en 1995, mais en 1997 ce n’est pas de la tarte.
Alors Chirac sur le sentier de la guerre ... de Troyes? L’avenir nous le dira.

P.S. (Post scriptum, pas Parti Socialiste): en suivant mon petit « bonne-femme » de chemin je viens de passer, à 15H00 pétantes la borne indiquant la moitié de la distance parcourue. Youpi! Maintenant c’est simple, il suffit de continuer jusqu’à la rubrique N° 365 1/4.

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