vendredi 21 septembre 2007

Fugue en rire majeur.

Un peu plein le dos du rugby. Les femmes en seraient soi-disant raides dingues. La force primitive d’un Chabal, le look d’un Michalak suffiraient à nous faire tomber dans le piège de la mode du moment.
Ce soir leur France-Irlande ils peuvent se le regarder entre eux, à boire des bières et fumer des pizzas.
Ce soir je fugue avec une copine. Ce soir c’est théâtre.
Sur les planches, Muriel Robin et Line Renaud dans une pièce écrite par Pierre Palmade et Christophe Duthuron.
Deux femmes se retrouvent sur le bord de la route à faire du stop. L’une quitte sa famille et l’autre sa maison de retraite. Elles ne se connaissent pas.
Un sacré bon moment avec de sacrées bonnes comédiennes qui s’entendent comme mère et fille pour nous faire rire.
Les « Fugueuses » nous emmènent sur des routes où nous n’allons pas croiser un supporter ou un rugbyman.
Que du bonheur.



Il y a 10 ans
Dimanche, 21 septembre 1997
Pourriture pas noble.

Où va se nicher la connerie humaine? Je vous le demande.
Si les cons ont encore volé cette semaine, leur chef d’escadrille est sans nul doute Yves Thréard, rédacteur en chef de France-Soir. Fraîchement arrivé sur le siège encore tiède (comme on dit) de Bernard Morrot, il a cru bon de se distinguer:
1- En publiant une photo de Lady Di prise juste après l’accident, alors que la profession dans son ensemble se l’était interdit.
2- En sous-entendant que cette photo issue d’un site Internet, pouvait être un montage.
3- En justifiant a posteriori son débordement ignoble en feignant de vouloir condamner par cette publication, les pratiques non moins ignobles de certains internautes trafiquants de merde.
Bref, de faire tout sauf du journalisme. Mr Thréard retombe dans les travers de cette presse à sensation qui préfère dire n’importe quoi et surtout ne rien vérifier. Cette inconséquence met non seulement en péril la crédibilité de la presse écrite (bien mal en point ces temps-ci) mais risque également de précipiter France-Soir vers le néant.
Un signe, moi-même, après des années d’abstinence pour indigence, reprenais goût à sa lecture.
C’est Pierre Lazareff qui doit avoir des fourmis dans les jambes.

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