dimanche 16 septembre 2007

Broc pour des briques.

Septembre, période de floraison des brocantes et des vide-greniers. Il fait bon flâner sous le soleil entre deux rangées de stands. Mais pour ce qui est de faire des affaires, c’est fini.
Sauf à sortir la lampe torche et venir fureter avant le lever du soleil. A neuf heures du matin les pros sont déjà passés. Les raretés sont aujourd’hui à prix d’or. Des tire-bouchons anciens à 50 euros, des vieilles boules anglaises à 300 euros le joli lot de quatre, des disques vinyles hors de prix ...
Et si aujourd’hui chiner était plus rentable sur eBay ?
Plus efficace sans doute mais nettement moins charmant que de se balader dans les ruelles des vieux villages.



Il y a 10 ans
Mardi, 16 septembre 1997
Nos amis les bêtes.

Décidément, il n’y a rien à tirer des députés RPR. Vous leur mettez la tête sous l’eau une fois et ils y reviennent sans masque et sans tuba. Comme si la dérouillée de juin n’avait pas suffi à leur faire comprendre que leur gestion du parti est aux antipodes de ce qu’attendent les Français. Les 140 députés RPR devaient aujourd’hui choisir parmi cinq candidats, le successeur de Philippe Seguin à la présidence du groupe à l’Assemblée.
Il y avait une femme, Michèle Alliot-Marie, dans ce club des cinq. Eh bien elle n’a même pas atteint le second tour de scrutin! De même que Dominique Perben, plus jeune candidat de la bande.
C’est Jean-Louis Debré, le cire-pompes de Chirac qui a été élu. Encore une preuve du renouvellement en profondeur du parti.
Franck Borotra, le favori mais perdant à plate-couture, n’aurait, paraît-il, même pas fait de « campagne » auprès des autres députés autour de sa candidature.
Avec deux zozos comme ceux-là vous avez encore du pain sur la planche, Monsieur Seguin.

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