lundi 17 septembre 2007

Jospin est un con.

Et Kouchner est un incompétent.

Les meilleures feuilles d’un livre à paraître la semaine prochaine et écrit par Lionel Jospin sont sorties en avant-première dans Libération. Joli scoop du journal qui a ainsi grillé la politesse à un autre journal ou magazine qui avait signé l’exclusivité.
L’ancien premier secrétaire du PS et premier ministre de Chirac y déverse sa bile anti-Ségolène. Un règlement de compte de cours d’école qui plonge la gauche dans le néant. Loin de la reconstruction promise. Le « désarchitecte » de l’île de Ré, démolit la candidate et la femme d’état comme l’ont fait il y a peu, dans deux autres livres, Claude Allègre et Marie-Noëlle Lienemann. « L’Impasse », titre choisi par l’aigri aux cheveux blanc est celle dans laquelle il plonge son propre parti. Et si, comme il dit, Ségolène Royal est une « figure seconde de la vie politique », pourquoi n’est-il pas lui-même monté au front, bravant les critiques et les courants ? Quand on a fini troisième en 2002 derrière Chirac et Le Pen, on devrait avoir un peu plus de tenue monsieur Jospin. Celui qui a mis la gauche dans la merde n’est pas celle qu’on croit.
La droite rigole et n’a pas à se gêner puisque l’ennemi saborde son propre navire.

Sarkozy a un boulevard pour une réélection de roi africain en 2012.
Sauf si … Delanoë passe par là et balaie devant la porte de la rue de Solférino.

Pour finir, hier soir lors d’une émission de radio sur RTL, Bernard Kouchner notre diplomate en chef a parlé de guerre envisageable entre l’occident (dont la France) et l’Iran. Sous prétexte que les perses seraient bientôt en possession de l’arme nucléaire.
On sait où la recherche des armes de destruction massives irakiennes a mené la planète.
Allez Nanard va donc porter des sacs de riz en Somalie, le rôle de Condoleezza Rice au masculin n’est pas fait pour toi.

La gauche ou ce qu’il en reste est vraiment mal barrée…



Il y a 10 ans
Mercredi, 17 septembre 1997
La mort de tous les jours.

Hier à Oslo, Bill Clinton a refusé de signer le projet de traité d’interdiction des mines antipersonnel. Il se trouve en charmante compagnie mon ami Bilou, le cow-boy trop bien peigné. Fidel Castro, Khadafi, les dirigeants chinois, nord-coréens et indiens complètent ce cortège funeste.
J’avais en tête depuis un certain temps déjà, l’idée d’un film publicitaire capable d’alerter les opinions sur ce sujet dramatique. Depuis lady Di a beaucoup fait pour aider Handicap International dans sa lutte contre ces mines antipersonnel. Elle n’est plus là, c’est bien dommage. Puisse ce film exister un jour et passer à 20H30 sur TF1 pendant que toute la famille sauce son assiette en attendant la météo.

La première scène se passe au pied du clocher d’un charmant petit village français. C’est jour de marché. Nous suivons une jeune femme qui s’arrête chez le marchand des quatre saisons pour y remplir son panier. La jeune femme s’éloigne dans une ruelle déserte qui monte vers le haut du village. Au moment où la caméra quitte la jeune femme, celle-ci saute sur une mine dans un fracas épouvantable.
La deuxième scène a pour décor une clairière. Assis en tailleur les élèves d’une classe écoutent religieusement la maîtresse faire un cours sur la vie des papillons. En une seconde le visage de l’institutrice change, elle est inquiète. Il manque un élève. Elle l’appelle et les autres enfants font porte-voix avec leurs mains. A la lisière de la clairière et des bois l’enfant « buissonnier » est là, il chasse un papillon. Tout le monde est rassuré. Mais soudain, alors qu’il va toucher des doigts l’insecte, l’enfant saute sur une mine.
La troisième scène se passe dans un hypermarché. Un homme remplit son chariot en suivant bien consciencieusement la liste qu’il tient dans ses mains. Il a oublié quelque chose. Il rebrousse chemin et s’arrête devant le rayon des eaux minérales. Il ne reste plus qu’un pack de six bouteilles mais qui est resté au fond du rayon. Il se penche et s’avance accroupi quand, en un éclair, une mine explose sous ses pieds.

L’enfant estropié est maintenant assis sur un banc de pierre, il n’a pas de prothèse. La jeune femme est assise dans un fauteuil roulant. Elle jette un bouquet de fleurs sur un cercueil.
Sur ces images, une voix dit:
« Toutes les vingt minutes les mines antipersonnel font une victime dans le monde. Depuis vingt ans ce sont plus de 200 000 personnes qui ont dû être amputées à cause de ces armes fabriquées en Russie, en Irak, en Chine ou ailleurs qui explosent souvent bien après la fin des conflits. Des hommes mais surtout des femmes et des enfants sont touchés en allant travailler, chercher de l’eau ou tout simplement en voulant jouer. Aujourd’hui encore il y a 110 millions de mines antipersonnel qui sont disséminées dans soixante-quatre pays. Si les dirigeants de ce monde ne font rien c’est l’équivalent de la population française qui, au mieux, ne pourrait marcher que sur une seule jambe. Alors aidez Handicap International à déminer les zones sensibles et à donner à chaque victime une prothèse. »
HANDICAP INTERNATIONAL CCP N° 0000000000.

A Lady Diana Spencer

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