mardi 29 mai 2007

Fête comme chez vous.

Aujourd’hui se déroule à Paris et ailleurs, la Fête des voisins. Une initiative partie du 17ème arrondissement de Paris il y a huit ans. L’idée est toute bête. Faire la fête et ne pas se faire la tête. Une journée pour se sourire, s’amuser, boire des canons, danser, papoter, partager, rire à gorge déployée, faire du bruit, se lâcher pour mieux se connaître et aussi s’entraider, s’apprécier. Jeunes, vieux, bobos, bébés, que l’on ait fait la guerre des tranchées ou des branchés, locataires, propriétaires, noctambules ou matinaux, anciens ou nouveaux. Ce soir ni gauche ni droite mais être pour chacun un centre d’intérêt.
Tous ensemble dans un pays de franche amitié, sans animosité en se disant que demain sera un autre jour pour se lever tôt ou faire la grasse matinée, flemmarder et attendre midi pour aller chercher le journal et le pain frais puis se recroiser dans l’escalier et y aller à deux, s’arrêter au bistrot, s’offrir un apéro, s’inviter à nouveau et ... faire exprès d’oublier le pain histoire d’aller ce soir sonner chez le voisin.

PS : tout ça c’est formidable, mais que penser d’une société dans l’obligation d’institutionnaliser la fête et la fraternité ?




Il y a 10 ans
Jeudi, 29 mai 1997
Mi-temps.


J’ai enregistré l’autre jour un film passé sur Canal+ et hier soir je l’ai regardé. Mon mari, lui, n’avait d’yeux que pour la finale de la Coupe d’Europe de foot. Alors je me suis bien calée dans le lit avec de bons gros oreillers douillets et j’ai fait le break. Je ne me souviens plus du titre. C’était une histoire de pirates avec une femme pour héroïne. Les aventures de Geena Davis m’ont transportée pendant deux heures dans un doux cocon d’oisiveté. Ne plus rien penser et se laisser enjôler par la lucarne magique et les beaux yeux de Matthew Modine.
Que c’est bon de glander.

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