dimanche 13 janvier 2008

Dans sa bulle.

Otages, attentats, massacres, guerres civiles, scandales ...
Pas drôle de se farcir les infos chaque que Dieu (qui devrait y regarder de plus près) fait.
Rester un dimanche dans sa bulle. Chez soi, faire un bon poulet à la broche avec de bonnes frites et des cocos plats. Ne pas hésiter à reprendre de la sauce. Discuter avec les enfants. Parler des rêves de la nuit, faire un peu de sport.
Ne pas ouvrir les journaux.
Demain, le Kenya, le Pakistan, la Colombie et l’hyper activisme malsain de notre président refrappera à notre porte.
Nous ouvrirons, mais en attendant canapé, feu de cheminée et bain chaud.
Ciao.




Il y a 10 ans
Mardi, 13 janvier 1998.
Abominable.

Dans le Petit Larousse illustré on trouve au mot abominable la définition suivante: « qui excite l’aversion, l’horreur ».
Les journalistes de presse écrite, de radio et de télé avouent ne plus savoir comment qualifier les massacres. Les mots leur manquent. Parce qu’ils doivent préférer les adjectifs à défaut d’explications et de coupables identifiables.
Hier à Sidi Hammed plus de 400 personnes ont été massacrées dont des bébés écrabouillés contre des murs et des femmes éventrées du sexe jusqu’à la gorge ...
Alors pourquoi ne pas instaurer une minute ou une page de silence chaque jour à 20H00 à la télé et chaque matin à la Une des journaux? Car il faut faire très attention au syndrome d’accoutumance à l’horreur qui se répète et que l’on préfère oublier dans notre train-train pas toujours très folichon.
Ce qui se passe en Algérie et ce qui s’est passé en ex-Yougoslavie et au Rwanda ne doit pas tomber dans un oubli teinté de ras-le-bol.

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