jeudi 10 janvier 2008

Libres.

Jeudi, 10 janvier 2008.
Libres.

Les FARC ont libéré Clara Rojas et Consuelo Gonzales. Enfin. Après le show raté d’Hugo Chavez il y a moins d’un mois, l’opération d’aujourd’hui, plus discrète, a réussi.
Difficile de savoir qui remercier. Peut-être seulement Alvaro Uribe, le président colombien qui a permis cette libération sans pour autant perdre la face vis-à-vis de sa population.
Reste Ingrid Betancourt et près de 3000 autres otages.
La jungle colombienne est encore aujourd’hui une prison. Pourvu que demain elle ne devienne pas une tombe.



Il y a 10 ans
Samedi, 10 janvier 1998.
Johnny rotten.

Je n’aime pas Johnny Halliday. En tant que chanteur, s’entend, parce que l’homme, je m’en fiche complètement.
Moi j’étais plutôt Beatles que Stones et plutôt Mitchell que Halliday. A chacun ses chapelles, comme on dit. En tout cas, mon Monopoly du Rock n’Roll ne passait pas par la case Johnny.
C’est donc avec un soupçon de soupçon que je me suis plongée dans l’interview-portrait écrit par Daniel Rondeau et parue dans Le Monde daté du 7 janvier.
Bon d’accord, on y apprend que le chanteur « abandonné » sniffe de la coke pour se filer la pêche avant des concerts ou des enregistrements. Il avoue aussi qu’il n’a vraiment connu son père que sur son lit de mort. Bref, pas de quoi fouetter un chat (sauvage). Si cette interview était sortie dans Rock n’Folk les médias n’en auraient pas fait tout un plat. Mais le rocker à la Harley a causé dans les colonnes du Monde ce qui doit lui conférer, aux yeux des intellectuels français, un statut plus recommandable. Comme il est de bon ton pour un homme politique d’aimer le football ou le rugby, il sera de bon ton pour la Nomenclature bien pensante de notre pays de se montrer au concert du dinosaure au Stade de France après la Coupe du Monde de football. Mythe, culte, à vous de voir. Moi, en tout cas, je ne me battrai pas pour dégoter un siège.
Il y a quand même une chanson que j’ai retenue dans son répertoire, c’est « Toute la musique que j’aime ... ». Et bizarrement, dans l’interview, il nous apprend que c’est la seule qu’il ait écrite. Cette lecture n’aura donc pas été si inutile que ça.

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