jeudi 3 janvier 2008

Mathilde.

En douce
Et en douceur
Le temps file dans tes boucles de cheveux
Petit ange.
De petits cœurs
Filent en rang par douze
Alignés
Dessinés
Sur ton front et sur tes joues
Comme autant de baisers
Pour te souhaiter
Petit canard
Ma choupinette
Mon ange
Mon bébé d’amour,
Un merveilleux anniversaire.




Il y a 10 ans
Samedi, 3 janvier 1998.
Youskoukou, Brini, Frinicatel!

C’est la formule magique de mon grand-père pour conjurer le temps qui passe à l’occasion des anniversaires.
Pour réussir ce tour de magie qui me replonge en enfance à tous les coups, prenez:
- Un couteau à la lame assez longue et à bout rond.
- Six petits carrés de papier de 5mm sur 5mm.
Coller préalablement à l’aide de votre salive ces morceaux de papier à intervalles réguliers sur la lame à raison de trois par côté.
Présenter le couteau recto verso à votre auditoire et dites: « Regardez bien, sur ce couteau, il y en a trois de ce côté-ci et trois de ce côté-là. » (Rouler les ‘R’ apportera plus de solennité à votre prestation).
Avec votre doigt, ôtez le morceau de papier se trouvant près du bout du couteau (Mais sur une seule des faces!). Dites maintenant de façon très convaincante: « Maintenant j’en enlève un de ce côté-ci ... et un de ce côté-là ». Au moment où vous prononcez ces mots faites très vite pivoter le couteau dans votre main et, avec votre doigt, enlever virtuellement le morceau de papier sensé s’y trouver. Recommencez ainsi avec les deux autres morceaux de papier. Au moment où tout le monde croit qu’il ne reste rien sur la lame vous pouvez dire: « Attention, il ne reste rien de ce côté-ci et rien de ce côté-là! » Vous pouvez maintenant après un léger silence prononcez la formule magique: « Youskoukou, Brini, Frinicatel, maintenant il y en a trois de ce côté-ci et trois de ce côté-là ».
Votre auditoire, émerveillé applaudira et vous aurez, vous aussi rajeuni. Voilà, maintenant je dois vous quitter, ma petite madone qui a deux ans aujourd’hui attend son arrière grand-père de quatre-vingt dix huit ans pour qu’il lui fasse le coup du « Youskoukou, Brini, Frinicatel ».

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