vendredi 4 janvier 2008

La hussarde sur le moi.

L’année politique a commencé. J’ai la désagréable impression que Ségolène Royal est partie avant le coup de pistolet du starter. Un faux départ qui pourrait finir en sortie de route. L’ex-candidate à L’Elysée souhaite prendre les rênes du PS. Ses déclarations à trois mois des municipales me dérangent. Pourquoi tant de hâte à conquérir le toit du 10 rue de Solferino. J’attendant de Madame Royal autre chose que des envies de pouvoir. D’abord un programme, des idées rassembleuses plutôt qu’une frénésie à vouloir aller plus vite que la musique comme un certain président fraichement élu. Dans son livre de confidences postélectorales, l’élue des Charentes n’a pas vraiment fait son mea culpa.
Pour relancer la guimbarde « PS » il faudra certes, le carburant de tous, mais aussi une feuille de route qui rassemble et qui ait un véritable ADN de gauche. Pourquoi ne pas faire de la solidarité un thème central et véritablement opposables aux tactiques partisanes et aux reformes individualistes de Sarkozy ? Un moyen qui serait peut-être gagnant pour redonner du rose aux joues sans aller marcher sur des plates bandes dangereusement patriotico-chrétiennes.
Et ensuite ouvrir un débat. Entendre Delanoë, Moscovici ou Sapin...

Dans le livre de Jean Giono c’est Pauline de Théus qui recueille et aide Angelo le hussard.
A vouloir jouer tous les rôles Ségolène risque de ne pas être du casting pour 2012.




Il y a 10 ans
Dimanche, 4 janvier 1998.
Et pis Fanny.

Jean-Paul II qui entame sa vingtième année de pontificat est en train de nous concocter un cru 1998, plus proche du vinaigre de « Vieux Papes » que du Châteauneuf du Pape. Pas de nouveauté à l’horizon du côté du Vatican ou de Castelgandolfo.
Si ce n’est peut-être des sandales neuves et des croix de bois traitées au Xyladécor, le tiaré polonais, sentant sa mort prochaine ne va pas révolutionner sa religion. Pourtant un vrai dépoussiérage (pas une opération d’image façon JMJ), serait nécessaire pour que l’Eglise Catholique retrouve des fidèles âgés de moins de cinquante ans et n’habitant pas Versailles. Va-t-il bouger sur l’avortement, sur le préservatif ou le silence (et c’est un euphémisme) de son église sur le sort des juifs pendant la deuxième guerre mondiale?
Dans cette partie de pétanque qui nous oppose avec le progrès et l’ouverture pour enjeux j’ai un peu peur de lui appliquer le tarif habituel c’est à dire treize à zéro.

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