jeudi 17 janvier 2008

J’ai remangé un Bounty.

Dans les couloirs de ma boite, un garçon m’interpelle et me dit tout de go : « Tu ne connais pas la dernière ? Carlos est mort ».
L’espace d’un instant j’ai pensé au terroriste du même nom puis à Carlos Santana, « guitar hero » de mon adolescence.
En fait, le disparu était le créateur de « Big bisous », « Monsieur Météo » ou « ». Devenu plus tard raconteur de blagues salaces dans les « Grosses têtes » sur RTL et pêcheur au gros pour le compte de chaînes de télé du câble et du satellite. Le personnage était reconnaissable à son gabarit de Moby Dick, sa barbe à la capitaine Achab et ses éternelles chemises à fleurs piquées à Antoine.
Fils de Françoise Dolto, la papesse de la psychanalyse enfantine, il avait été secrétaire particulier des Halliday-Vartan dans les années 60 et 70 avant de pousser la chansonnette.
On ne critique pas les disparu parait-il. Sans être méchante langue je sois dire que
Dans un fameux sketch, Pierre Desproges, qui affirmait que l’on pouvait rire de tout mais pas avec n’importe qui, raconta : « Le jour où Brassens est mort, je n'ai pas pu manger de la journée. Alors que quand ce fut Tino Rossi, j'ai repris 2 fois des moules".
C’est peut-être un peu facile, un peu « bobo » diront certains, mais pourquoi s’apitoyer et trouver au bonhomme mille qualités alors que rien de ce qu’il a pu faire et dire ne m’a touchée.
Alors après l’annonce je suis allée au distributeur de friandise et j’ai remangé un Bounty.




Il y a 10 ans
Samedi, 17 janvier 1998.
Quel est le con qui a inventé la natation synchronisée?

Il paraît qua ça plaît à mes copines. Moi je pense sincèrement qu’elles feignent de trouver ce truc chouette, comme le patinage d’ailleurs, pour obliger leur mari à regarder ces pirouettes grotesques sur eau (ou sur glace), afin de se venger des soirées foot à la télé que leur font subir leurs bedonnants compagnons.
Il y a bien un mec ou une nana au Comité International Olympique qui a, un jour, donné son autorisation pour gratifier ce bal aquatique grotesque du label « sport ». Que fait la police? Je veux les noms!
Une ou plusieurs Esther Williams au sourire figé et au pince-nez ultra esthétique me font plutôt penser à un ballet subaquatique de dauphins au Parc Astérix, la grâce en moins.
Je ne vous parle même pas de leur pas martial sur le bord de la pistoche, avant et après leurs exhibitions « Pinderiennes ».
Pendant les Jeux Olympiques de Nagano qui démarrent dans moins d’un mois, je m’attaquerai au patinage artistique, si vous le permettez.

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