vendredi 25 janvier 2008

« Big Jo ».

Enorme, fabuleux, gigantesque, faramineux, monstrueux, éblouissant, dantesque…
Quitte à me répéter, je ne peux pas m’empêcher de vous parler deux jours de suite de Jo-Wilfried Tsonga.
Le Français a atomisé Rafaël Nadal en trois set secs. L’Espagnol, N° 2 mondial, pourtant en pleine possession de ses moyens a dû prendre une des trempes les plus mémorables de sa carrière. Une fessée, une correction. Pour paraphraser Michel Audiard dialoguiste des Tontons Flingueurs « Jo a éparpillé Nadal aux quatre coins de la Rod Laver Arena par petits bouts façon puzzle ».
Je n’ai malheureusement pas pu voir une seule image de ce combat gagné par KO par ce colosse français qui a des faux airs de Cassius Clay.
En déplacement professionnel, j’ai écouté les flashs sur France Info dans ma petite auto. Comme en 1991 quand, victime d’une panne sur la N13, j’avais, avec mon mari, écouté à la radio le match de double entre la France et le Etats-Unis dans le cadre de la finale de la Coupe Davis.
Vers midi moins le quart, Madame Placard, j’ai crié comme une folle dans ma voiture.
Puisse cette coïncidence porter chance à Jo-Wilfried pour la finale de dimanche matin.




Il y a 10 ans
Samedi, 24 janvier 1998.
La quéquette de Bill.

« - Quelle affaire Suzanne, tu imagines un gentil président, propre sur lui, comme ça, tromper sa femme.
- C’est qu’elle est plutôt mignonne Hillary. Bon c’est vrai, on ne peut pas dire qu’ils aient réussi une fille canon.
- Il ne l’aurait quand même pas trompée à cause de ça avec cette Paula ou cette Monica et leurs têtes de shampouineuses.
- Et jamais deux sans trois comme dit le proverbe.
- Et s’il continue sur ce rythme là, quand y’en a pour trois, y’en a pour quatre.
- La maison Blanche va finir en maison de passe.
- Ce serait peut-être plus rigolo d’ailleurs.
- Sans déconner, tu y crois vraiment à cette histoire?
- Ben oui. Si en France les journalistes et les procureurs étaient aussi fouille-merde et puritains que les américains, on en aurait vu voler des slips et des petites culottes rien que pendant la Vème République.
- En fait président ou pas les mecs se laissent guider par leur quéquette.
- C’est un peu la morale de l’histoire.
- Il n’y a pas longtemps sur Canal+ j’ai vu un film où le Président américain couchait avec une fille qui essayait de le convaincre d’être plus écolo.
- Ouais, moi aussi je l’ai vu, mais le président c’était Michael Douglas. Mieux que Bill Clinton élevé au grain dans une ferme de l’Arkansas.
- T’as raison, depuis J.F. Kennedy, ce ne sont plus les play-boys qui gouvernent.
- Pour en revenir au sujet, moi, à la place d’Hillary, j’enverrais Bill voir ailleurs si j’y suis.
- Facile à dire, mais c’est quand même lui qui tient, si je peux me permettre, les cordons de la bourse. Et ça doit faire un joli pactole Président des Etats-Unis.
(La copine, en aparté, à l’oreille de Suzanne)
- Suzanne, tu crois qu’il va devoir la montrer pendant le procès?
- Quoi?
- Eh bien son ... enfin sa ... zigounette. A cause de cette histoire de grain de beauté.
- Arrête tes conneries qu’est-ce que tu essaies de me faire avaler.
- Moi, rien, mais fais quand même attention à ce que tu dis. En ce moment du côté de Washington il faut faire attention à son vocabulaire.
- Obsédée va!
- Dis-donc, ce n’est pas le tout mais c’est à toi de payer ce midi. Si on retournait bosser au lieu de dire des bêtises? »

Propos volés au Mc Do du quartier.

© Copyright Suzanne et sa copine.

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