mercredi 9 janvier 2008

Mytho.

Hier conférence de presse de Nicolas Sarkozy à L’Elysée.

Le roi c’est lui. Pas question de titiller le souverain. Demandez à Laurent Joffrin.
Fini les 35 heures ! Il est formel. Aujourd’hui il se contredit lui-même devant les députés. Les 35 heures restent la durée légale du travail.
Sans prévenir les personnes concernées et son ministre de la culture et de la communication, il décide l’arrêt de la publicité sur France Télévision. Il faut trouver 800 millions. On parie que ça ne se fera jamais ?
Mariage : « C’est du sérieux ». Je rigole. Quand on connaît le palmarès de Carla Bruni...

Ne dites pas à Sarko qu’il sort avec un ex-mannequin il se croit président de la république.



Il y a 10 ans.
Vendredi, 9 janvier 1998.
Putain, les chômeurs sont en grève!

« - Eh! René t’y comprends quelque chose au bordel des chômeurs?
- Que dalle, j’entrave que couic.
- Je pensais que toi qui as fait des études tu pouvais m’éclairer un peu.
- Attends, je crois que même au gouvernement ils sont un peu dépassés.
- En comptant large c’est vrai que deux mille personnes qui occupent un vingtaine d’Assedic, y’a pas de quoi sortir les chars d’assaut et le carnet de chèques.
- C’n’est pas faux, mais dans un sens gueuler pour manger décemment et élever ses mômes c’est normal. Tiens ce n’est pas moi qui te disais l’autre jour que la loi sur l’exclusion ils auraient dû la faire voter à la rentrée parlementaire?
- Comme quoi tes études t’ont servi à quelque chose. Tu pourrais même faire conseiller de Jospin. Mais moi je pense que les chômeurs, même s’ils sont désespérés, ils feraient mieux d’envahir les bureaux du CNPF que ceux de l’Assedic. C’est vrai, à réclamer 3000 balles de prime de Noël, on peut se demander s’ils font l’aumône ou s’ils ont envie de retrouver du boulot.
- T’y vas un peu fort, mais je pense que, manque de bol, c’est pas vers les patrons des grosses boîtes qu’il faut se tourner. Ces patrons-là ne veulent pas se casser le cul à créer des emplois. Licencier rapporte plus à leurs actionnaires.
- Alors pourquoi pas taxer les bénefs qu’ils se font à la Bourse dans ces cas-là? Ça permettrait de créer un joli pactole pour les chômeurs de longue durée.
- Dis-donc, tu fais des progrès en macro-économie mon pote.
- C’est ça, fous-toi de moi.
- Non, non, ce n’est pas con ton truc.
- Moins con que Madelin qui voulait jeter les emplois jeunes aux orties et qui, maintenant, veut en faire des emplois pour ceux qui ont le plus besoin de boulot.
- Lui, il devrait avoir honte de causer. C’est toujours la même chose avec les hommes politiques, quand ils sont au pouvoir ils se croisent les doigts et quand ils sont au chômage ils ont tout à coup les idées les plus géniales pour sauver le monde.
- Putain, René, t’as raison: chômeur, c’est pas un métier. »

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