vendredi 18 janvier 2008

Posture.

Françoise de Panafieu est la candidate déclarée de la droite pour reconquérir la mairie de Paris aux prochaines municipales. Une candidate qui a dû jouer des coudes pour se hisser à ce sommet. Un parcours semé de peaux de bananes que ces « amis » Pierre Lellouche, Claude Goasguen et Jean Tiberi jettent par douzaine sur son chemin.
Mais que les perdants des primaires de février 2006 se rassurent, la Françoise a décidé de se jeter elle-même des peaux de bananes.
En affirmant hier qu’elle promettait au Parisiens l’interdiction aux voitures de plus de dix ans d’enter dans la capitale elle se rendait plus que ridicule.
C’est d’abord faire injure à ceux qui entretiennent leurs véhicules en passant chaque année le contrôle technique. C’est ensuite ghettoïser davantage la ville de Paris en la réservant uniquement aux propriétaires (riches) de voitures neuves.
Une posture écologique ridicule. Une idée à la con qui est tout de même sortie des cartons. On se demande parfois à quoi sont payés ces énarques sensés conseiller nos dirigeants.
Si Madame de Panafieu souhaite faire de l’écologie, qu’elle mette en accord ses idées et ses actes en votant les mesures prises par le conseil municipal, comme le programme Tramway par exemple.
J’ai cru comprendre que l’ouverture devait faire partie de notre paysage politique. Et si Nicolas Sarkozy qui déjeunait avec elle il y a deux jours pour lui signifier, à reculons, son soutien lui apprenait à conjuguer le verbe ouvrir au présent au lieu de la laisser dire des bêtises pour le futur ?



Il y a 10 ans
Dimanche, 18 janvier 1998.
Les pieds nickelés en Algérie.

Un Ribouldingue anglais, un Filochard luxembourgeois et un Croquignol autrichien vont s’envoler demain pour un voyagé plus qu’organisé en Algérie. Comment vont-ils faire en 24 heures pour connaître les tenants et aboutissants d’un aussi vaste désastre? Si vous avez déjà fait un aller-retour sur une journée dans une capitale européenne, vous savez comme moi qu’il est impossible de voir, ni de faire quoi que ce soit de bien, à part manger. Mais j’ose espérer que les trois ministres ne sont pas venus là pour se farcir le couscous des familles cuisiné par Madame Zéroual.
Cette commission qui s’est pliée, pour ne pas dire contorsionnée, au bon vouloir du chef de l’Etat et des siens, fera où on lui dira de faire et pas autrement. Les trois pieds « trop tendres » vont, sans aucun doute, suivre leurs guides comme le bon toutou à sa mémère.
Malgré les sourires des diplomates « Ultra Brite » de l’Europe, personne n’est dupe. Un premier pas disent certains ... Oui, mais dans quelle direction et avec quel pouvoir de pression?
Ayant merdé pendant la guerre en ex-Yougoslavie, l’Europe devrait avoir à cœur de se racheter.
Une chose est sûre, dans deux jours on nous dira que 24 heures n’auront pas été suffisantes.

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